LEXIQUE


Chute de pierres et de blocs

: Chute d’éléments rocheux d’un volume unitaire compris entre quelques décimètres et quelques mètres cubes. Le volume total mobilisé lors d’un épisode donné est limité à quelques centaines de mètres cubes. Au-delà, on parle d’éboulement.
[source : Rapport de présentation du Plan de Prévention des Risques Naturels Prévisibles de la commune de Bourg d’Oisans. RTM Isère (2003), 98 p.]

 


Cône de déjection

: Formation de pied de versant à pente généralement assez élevée (12 à 15°), résultant de l’accumulation de matériaux rocheux (éboulis). Ceux-ci sont généralement issus des versants et parois amonts, et pris en charge puis déposés par un torrent, qui construit et détermine l’évolution d’un cône de déjection : plus le cours d’eau transporte d’éléments rocheux, plus la formation est étendue. Le torrent modifie régulièrement et de façon naturelle son tracé, en fonction des hétérogénéités de la surface.
[source : Les risques naturels. De la connaissance pratique à la gestion administrative. Besson L. (2005). Techni.Cités, 592 p.]

 


Eboulement

: Chute verticale de pans rocheux, de débris ou de formations superficielles, résultant de l’arrachement de masses rocheuses au niveau d’escarpements à forte pente (généralement comprise entre 50 et 90°). Les éboulements font partie des principaux éléments à l’origine de l’évolution des reliefs montagneux.
[source : Les risques naturels majeurs. Lefèvre Ch. & Schneider J.-L. (1999). GB Science Publisher, 306 p.]

 


Lave torrentielle

: Ecoulement d’une masse boueuse, plus ou moins chargée en blocs de toutes tailles, canalisé par le lit torrentiel et comportant au moins autant de matériaux solides que d’eau. Les laves torrentielles sont alimentées par des apports divers (éboulis de piémonts, glissements de terrain, écroulements, effondrements de berges) et peuvent atteindre des volumes considérables. Elles se localisent généralement dans les hauts bassins, là où les pentes sont fortes et les matériaux mobilisables importants.
[source : Rapport de présentation du Plan de Prévention des Risques Naturels Prévisibles de la commune de Bourg d’Oisans. RTM Isère (2003), 98 p.]

 


Périmètres RTM

: Zones expropriables par l’Etat, crées par la loi de restauration des terrains de montagne de 1882, dans le but de mettre en place des ouvrages et de boiser des surfaces afin de les protéger contre l’érosion.
[source : Les pouvoirs publics face aux risques naturels dans l’histoire - De la politique française de restauration des terrains en montagne à la prévention des risques naturels. Brugnot G. & Cassayre Y. (2002) ; MSH Alpes, 11 p.]

 


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