"Quatre associations ont déposé plainte contre Orano (ex-Areva), ce 29 septembre, auprès du procureur de la République de Valence. Le réseau Sortir du nucléaire, la Frapna Drôme Nature Environnement, Stop Nucléaire en Drôme-Ardèche et Stop Tricastin accusent le groupe nucléaire, en charge de l’ancienne usine d’enrichissement d’uranium George Besse de Pierrelatte (ex-Eurodif), arrêtée en 2012 et en cours de démantèlement, d’avoir trop longtemps fermé les yeux sur la pollution de la nappe alluviale du Rhône, qui passe sous l’ancienne usine. Elles mettent en cause la présence de traces de solvants toxiques (du perchloréthylène et du trichloréthylène) dans l’eau de la nappe et accuse Orano de ne pas s’être donné « les moyens d’endiguer cette pollution ». "
Voir aussi "Secours à 50 mètres de hauteur à la centrale nucléaire du Tricastin" : ledauphine
"Plus de 5 000 capteurs posés au bord des routes ou au milieu des champs. Et des camions vibrateurs qui envoient des ondes acoustiques jusqu’à 4 km de profondeur. Ce sont les failles géologiques qu’EDF cherche à mieux connaître, suite au séisme du Teil du 11 novembre 2019, un séisme d’une magnitude de 5,4 sur l’échelle de Richter. "On envoie des ondes qui sont partiellement réfléchies par les différentes couches géologiques suivant une vitesse différente", explique Patrick Hanotte, chargé de la gestion opérationnelle pour la société S3. « L’Autorité de sûreté nucléaire nous demande d’améliorer notre connaissance du sous-sol dans le but toujours d’une amélioration de la sûreté de la centrale" explique la direction d’EDF Cruas."
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