Le plan d'action "Ruines de Séchilienne"


Ce plan consiste en un ensemble de mesures visant à améliorer, pour l’ensemble des secteurs susceptibles d’être impactés, les différents aspects de la prévention du risque : surveillance du site, information de la population, gestion de l’urbanisation, organisation des secours etc.


Les objectifs du plan d’action

Un plan d'action Ruines de Séchilienne a été mis en place en mai 2004 par la préfecture de l'Isère pour répondre aux 5 objectifs suivants :
    1) Poursuivre et renforcer la surveillance.

    2) Accroître la transparence et l'information sur le suivi du risque et les mesures prises.

    3) Avoir une approche globale des conséquences d'un éboulement, qui concerne bien sûr la sécurité des personnes et des biens, mais qui concerne aussi la sécurisation des itinéraires routiers et a des dimensions économiques et d'aménagement du territoire.

    4) Préciser les conséquences à tirer des différents scénarios (impacts sur les territoires concernés notamment sur les plans hydrauliques et routiers et combinaison avec d'autres risques tels que les crues de la Romanche).

    5) Travailler sur les parades pour prévenir ou limiter les effets du risque Séchilienne (c'est ce qui sera fait grâce à la mission Huet)


Les principales mesures du plan d'action

La mise en œuvre du plan d’action passe par :
  • le renforcement du dispositif technique de suivi et d'alerte (voir la rubrique « La surveillance et le suivi du site »)

  • la mise en place d'un comité permanent d'experts, qui s'est substitué aux missions d'études Panet I, puis Panet II (voir l’encadré « Qui mène les études d’évolution du site ? » de la rubrique « Les scénarios d’éboulement »)

  • l’instauration d'une communication institutionnelle régulière, avec la mise en place de la Commission Locale d'Analyse et d'Information sur le Risque Séchilienne (CLAIRS) (voir la rubrique « La concertation locale »)

  • l’achèvement de l'évacuation des habitants de l'Ile Falcon (voir la rubrique « L’urbanisme face aux risques »)

  • l’actualisation du Plan de Secours Spécialisé Séchilienne, en particulier en ce qui concerne les dispositifs d'alerte et d'évacuation, suite à la publication du rapport Panet II et à l'éboulement du 24 janvier 2004 (voir la rubrique « L’organisation de crise »)

  • l’élaboration d'un plan de gestion de l'Oisans visant à faire face aux problèmes de sécurité, de santé publique, d'alimentation, de fonctionnement des services publics etc. pouvant apparaître en cas de blocage des axes routiers (voir la rubrique « L’organisation de crise »)

  • l’étude des conséquences hydrauliques d'un effondrement des Ruines (voir la rubrique « Les risques associés »)

  • la redéfinition des conséquences en termes d'urbanisation (voir la rubrique « L’urbanisme face aux risques »)

  • l’élaboration de Plans de Prévention des Risques (PPR) (voir la rubrique « L’urbanisme face aux risques »)

  • l’étude et la mise en place des parades (cela a été l'objet de la mission d'étude confiée à l'Inspection Générale de l'Environnement et au Conseil Général des Ponts et Chaussées qui a donné lieu au rapport Huet) (voir la rubrique « L’urbanisme face aux risques »)
   
 

 
 


 

 

 

 
  © 2000 - 2015 Institut des Risques Majeurs | Plan du site | Notice légale | Crédits |