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| Bourg d'Oisans, une commune à risques |
Les questions soulevées par le déplacement du collège reflètent la problématique à laquelle sont confrontées la grande majorité des communes de montagne, à savoir l’aménagement de l’espace dans un milieu où le risque est omniprésent. A Bourg d’Oisans, les cônes de déjection et les pieds de versants sont soumis aux risques d’éboulements, de laves torrentielles et/ou d'avalanches, tandis que la plaine constitue une zone inondable.
En matière d’inondation, la situation reste délicate dans la mesure où de nombreuses études hydrauliques relatives au risque de crue de la Romanche ont été réalisées, sans que leurs résultats ne concordent réellement. Cela tient du fait qu’une inondation de la plaine serait liée à la rupture partielle de la digue de la Romanche : les experts ne parviennent pas à s’accorder sur les secteurs de l’ouvrage susceptibles de céder sous la pression de l’eau, ce qui déterminera les espaces à fort risque d’inondation. En attendant un consensus entre les diverses études, toute la plaine est considérée comme soumise au risque d’inondation par la Romanche. C’est pour cette raison que le permis de construire du collège a été refusé pendant plusieurs années.
Si la décision a tout de même été prise de déplacer le collège dans la plaine, c’est parce que la municipalité redoute une crise de panique en cas d’évènement majeur sur le cirque de Saint-Antoine alors que les élèves sont en sureffectif. Demandée par la commune au conseil général en 1999, la reconstruction de l’établissement dans la plaine devrait se faire d’ici 2011, en suivant les normes de construction contre les inondations propres aux établissements recevant du public. |
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