Qui crée la carte de vigilance ?


Les cartes et bulletins de suivi sont le fruit d’une concertation entre les différents échelons territoriaux de Météo-France. Pour les phénomènes pluie-inondation et canicule, Météo-France reçoit l’appui d’autres institutions.

 

La procédure au sein de Météo-France


La procédure vigilance météo repose sur un échange entre : - le Centre National de Prévision (CNP), basé à Toulouse - les 7 Centres Météorologiques InterRégionaux (CMIR) - et les 96 Centres Départementaux de Météorologie (CDM) ou les Centres Météorologiques Territoriaux (CMT) présents dans les départements

  • Elaboration de la carte de vigilance

Les prévisions météorologiques sont établies au niveau des centres départementaux ou territoriaux (CDM ou CMT) et coordonnées par les centres interrégionaux (CMIR) dont ils dépendent et le Centre National de Prévision de Météo-France. Sur la base de ces informations, les CMIR attribuent à chaque département le seuil de vigilance qu’il juge approprié, puis transmet sa proposition au centre national de Météo-France (CNP).

Le CNP vérifie la cohérence des informations reçues pour toute la France Si des anomalies apparaissent, le CNP prend contact avec les CMIR ayant émis les propositions et un dialogue s’engage pour étudier de plus près les prévisions météorologiques et réajuster les niveaux de vigilance. La carte nationale de vigilance est ainsi harmonisée et validée par le Centre National de Prévisions.


En résumé

Les CDM ou CMT, les CMIR et le CNP élaborent les prévisions par département
Les CMIR proposent au CNP une couleur pour chacun des départements
Le CNP harmonise l’ensemble des données de vigilance et publie la carte finale


  • Elaboration des bulletins de suivi

Le bulletin national de suivi est rédigé par le Centre National de Prévision et les bulletins régionaux par les Centres Météorologiques InterRégionaux. Les bulletins de suivi avalanche sont quant à eux rédigés par les centres météorologiques de Grenoble (bulletin Alpes) et de Tarbes (bulletins Pyrénées).

Dans le cas des bulletins régionaux émis pour le phénomène pluie-inondation, le CMIR ne rédige que les informations propres au phénomène météorologique (les précipitations). Les services de l’Etat et de secours qui souhaiteront des renseignements sur le risque hydrologique devront se rapprocher des services en charge de la prévision des crues (Schapi et SPC ; voir ci-dessous).

 

Les partenaires opérationnels de Météo-France…


En cas de vigilance Pluie-inondation, Météo-France se met en relation avec les services en charge de la vigilance crue : le Schapi et les SPC (voir encadré ci-dessous). Ils croisent leurs données concernant la prévision des précipitations et l’état des cours d’eau puis définissent ensemble le seuil de vigilance qui apparaîtra dans la carte de vigilance météo.

Qu’est ce que la vigilance « crues » ?


Dans son principe et son fonctionnement, la procédure est comparable à la vigilance météorologique. Son objectif est d’anticiper les crues pour mettre en vigilance les autorités le plus tôt possible face au risque d’inondation.

L’information se présente également sous forme de bulletins de suivi et d’une carte, actualisée deux fois par jour, sur laquelle un seuil de vigilance est attribué à chaque tronçon de cours d’eau surveillé selon le même code couleur que celui de la vigilance météo.

La carte de vigilance crue est produite par le Service Central de d’Hydrométéorologie et d’Appui à la Prévision des Inondations (Schapi), basé à Toulouse, sur propositions des Services de Prévision des Crues (SPC), en charge de la surveillance des cours d’eau.

Carte et bulletins consultables à cette adresse : http://www.vigicrues.gouv.fr/



En cas de vigilance Canicule, Météo-France se rapproche de l’InVS (Institut national de Veille Sanitaire), qui émet un avis sur l’effet que pourront avoir sur la santé les températures attendues, et aide à la définition des niveaux de vigilance.

En amont, l’InVS et Météo-France étudient le caractère exceptionnel ou non de certains événements en regard des retours des services d’urgence et des mesures de températures, afin de définir les seuils de vigilance pour la canicule et le grand froid.
   
 

 
 


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