glissement de terrain dans la commune de BIVIERS le 21 juillet 1818 et août 1885

Commune	BIVIERS
Département	ISERE
Type de risque	glissement de terrain
Date	21 juillet 1818 et août 1885
Secteur	abords du torrent de l'Aiguille en amont de Franquières
Observations	Par deux fois, glissement de terrain dans le même secteur provoqué par une crue du torrent de l'Aiguille (ou Oeille - oïle en patois - ou Huile ou La Doue). Création d'une excavation d'environ 100 m de diamètre au lieudit "la Côte" (toujours visible) et glissement de ces terrains en direction du château de Franquières, dont le mur d'enceinte dévie la coulée. Le chemin de l'Eglise à la Côte, excavé et devenu impraticable, a dû être déporté vers le nord d'environ 50 mètres. La route de Meylan à l'amont de Franquières a dû être déportée d'environ 12 mètres en 1818, puis surélevée en 1885 sur les déjections du glissement. Le gros de la coulée s'est déposé, dans les deux cas, à l'emplacement du stade actuel (jamais bâti jusqu'en 2003) et dans le "Petit bois de Franquières".
Dégâts/victimes	Le conseil municipal fait état de frais d'un montant considérable (supérieur au budget total de la commune) pour rétablir la circulation sur ces deux voies. Le mur d'enceinte NO du château, submergé, a été reconstruit environ 10 mètres en amont après 1818. Ce mur reconstruit a été à demi submergé en 1885 ; il est resté presque tel quel. VICTIMES : En 1818, 4 morts dans la famille Colomb : Jean, 48 ans, son épouse, 36 ans, leur fille, 18 ans et un nourisson de 33 jours. Leur maison a été submergée et détruite. En 1885, pas de victimes. SOURCES : Registre des délibérations de la commune de Biviers du 4 juillet 1858 (relation postérieure de 40 ans), registre du début d'août 1885, registre de l'état-civil du 4 juillet 1818, matrice cadastrale du 17 juillet 1822 (déclassement de la ruine de la maison Colomb). Etude comparative du cadastre actuel et du "cadastre Napoléon" (page 60).
Source	Livre de Pierre Blanc "Franquières, essai historique sur le château et ses occupants"