C’est un événement qu’on voudrait effacer, un enchaînement "d’erreurs humaines, inconscientes ou délibérées" qui a conduit à l’accident reconnu comme le plus grave accident nucléaire arrivé à ce jour et qui a déchaîné une tempête médiatique. Un exemple épineux de déficience de communication de crise sur des problèmes de radioprotection et de sûreté nucléaire qui font appel à des compétences différentes.
Au-delà des polémiques, un tel accident n’est-il pas porteur d’enseignements ? N’a-t’on pas vu émerger une nouvelle notion, celle de "culture de sûreté" et bien d’autres innovations telles que : l’application de l’échelle de gravité des incidents nucléaires, la transparence de l’information, l'approche coordonnée au niveau international de la sûreté nucléaire et des déchets radioactifs…