CHRONOLOGIE


- 22 000 ans (environ) avant JC :

Retrait du glacier du Grésivaudan, le Manival commence à déverser ces matériaux dans la vallée.


entre 1673 et 1820 :

9 crues ont été recensées. Le Manival pose problème notamment parce qu’il coupe l’unique route de Grenoble à Chambéry dans la vallée du Grésivaudan.


10/05/1831 :

Dégâts importants en rive droite dans St Ismier. 17 maisons du hameau des Varciaux sont engravées jusqu’au premier étage ; le puit est comblé. Dans les vignes et les jardins, les dépôts atteignent 1,5 m de hauteur. La route de Grenoble à Chambéry est coupée.


1831 :

Une digue est réalisée en rive droite sur environ 300 mètres. Elle prolonge une petite digue existante qui partait de la route de Grenoble à Chambéry et se poursuivait sur environ 300 mètres.


15/08/1836 :

Débordement du Manival. Inondation de plusieurs habitations aux Varciaux, destruction de bétail, engravement de bâtiments et de terrains. Route de Grenoble à Chambéry impraticable pendant 4 jours.


28/07/1860 :

loi sur le reboisement des montagnes, permettant la création de périmètres où le reboisement, déclaré d’utilité publique par décret impérial, est rendu obligatoire.


1861 :

mise en place, au sein de la Direction des Forêts, du Service du Reboisement, précurseur du futur Service RTM, doté alors de 32 Ingénieurs des Eaux et Forêts et de nombreux agents.


1862 :

la digue en rive droite est prolongée sur environ 400 mètres. Dans ces années là, un projet de construction de 34 barrages (dont 18 sur le Manival) de correction torrentielle voit le jour.


04/04/1882 :

loi sur la restauration et conservation des terrains en montagne, abrogeant les lois de 1860 et 1864 et imposant la révision des anciens périmètres dans les 3 ans.


1892 à 1899 :

Réalisation à l’entreprise de 61 barrages, contre-barrages et seuils en pierre sèche dans le bassin de réception du torrent (en amont de la baraque forestière).


27/07/1895 :

Après adoption par le Sénat et la Chambre des députés, promulgation par le Président de la République de la « loi déclarant d’utilité publique des travaux de restauration à effectuer dans le bassin de la Basse Isère (dont le Manival fait partie) » comme loi de l’Etat.


1902, 1903, 1905 :
Le vignoble de Bernin est ravagé.


1907 :

Plusieurs maisons des Eymes, du Piat, et de Lavors (hameaux de Saint-Nazaire situés à l’aval de la route nationale) sont touchées (caves inondées d’eaux boueuses).


1923 :

Extension du périmètre RTM initiale après cession gratuite à l’Etat de 46 ha 21a 76 de terrains communaux en 1923, sans déclaration d’utilité publique préalable (terrains non périmétrés).


1926 :

Réalisation de la plage de dépôt avec ses deux digues en V


années 1930 :

11 barrages sont construits dans le chenal principal du Manival en aval de la baraque forestière et de nombreux ouvrages en gabions dans la zone de divagation et les diverses branches du Rivasson.


années 1970 :

L’urbanisation explose sur le cône de déjection du Manival


1982 :

 7 nouveaux seuils en béton armé sont reconstruits dans le ravin de Grosse Pierre.


1984 :

De nouveaux seuils en béton armé sont réalisés dans la branche principale du Manival, à l’aval de la plage de dépôt.


1992 :

La plage de dépôt est agrandie et fermée par un barrage de « sédimentation » appelé aussi « barrage d’arrêt ». Sa capacité maximale est portée à environ 25 000 m3.


entre 1993 et 1995 :

12 barrages câbles sont installés dans le ravin de la Roche suite à un glissement important survenu en 1991 en rive droite. Ces ouvrages sont aujourd’hui abandonnés compte tenu de leur manque d’efficacité et des difficultés d’entretien.


2004 :

Approbation par arrêté préfectoral des Plans de Prévention des Risques naturels prévisibles des communes de Saint-Ismier et Saint-Nazaire-les-Eymes.


2007 :

Enquête publique du Plan de Prévention des Risques naturels prévisibles de la commune de Bernin



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