L'exposition :
- 30 photos 30x45 cm contrecollées sur des plaques d'aluminium et plastifiées
- 30 textes contrecollés sur carton-plume (format A4 environ)
Réservation :
auprès de l'Institut des Risques majeurs : info@irma-grenoble.com
04 76 47 73 73
Modalités d'emprunt :
- prêt gratuit
- assurance exigée (d'une valeur de 2000 euros)
- retrait et retour à l'Institut des Risques majeurs
Modalités d'installation :
- support d'installation non fourni
- éclairage non fourni (mais nécessaire...)
- emprise au mur : 25 m² environ
Il est admis aujourd’hui, par l’ensemble des acteurs concernés, que l’émergence d'une culture du risque au sein de la population, doit nécessairement passer par le rappel des catastrophes passées et l’entretien de la « mémoire collective » sur le sujet. L’oubli est en effet une donnée constante de l’attitude de la population face aux risques, très préjudiciable en terme de prévention. Or, les informations sur ces événements passés sont souvent difficiles d’accès, dispersées dans des fonds très variés et sont parfois mal conservées.
Dans ce contexte, l’IRMa a engagé, depuis le début de l’année 2001, une réflexion et un travail sur le sujet qui s’appuie sur trois étapes principales :
-
reportages photographiques sur le terrain pendant ou après des événements significatifs ;
-
recherche auprès des différents acteurs concernés (communes, services de l’Etat, riverains, etc.) de photographies anciennes sur des événements passés ;
-
mise en ligne des photographies et des informations sur ces événements dans une base de données accessible depuis son site internet ;
Les quelques photos de cette exposition sont issues de ce travail. Elles ont toutes été prises par l’IRMa entre mars 2001 et août 2005 dans différentes régions de l’Isère. Les événements relatés ne sont que des exemples, non exhaustifs, sur ce qu’il est susceptible de se produire, dans notre département, en matière de risques naturels.
Le titre de l’exposition est volontairement provocateur, à une époque où la demande de sécurité est sans cesse croissante au sein de la population et où il est pourtant tellement difficile de faire admettre les contraintes liées aux risques (restrictions en matière d’urbanisation, de circulation routière, etc.). La sécurisation des enjeux menacés a un coût très important pour la collectivité, qu’elle n’est souvent pas prête à assumer. Il est important de rappeler que la prévention contre les risques naturels relève d’un choix de société entre un niveau de protection souhaité (on se protège aujourd’hui contre la crue centennale et non contre la crue millennale d’un cours d’eau) et un coût acceptable des travaux nécessaires. On pourra d’ailleurs se reporter, à ce sujet, au dossier des Ruines de Séchilienne, largement débattu en ce moment et dont les enjeux concernent une grande partie de la population iséroise.
Les photos de l'exposition :