| Les ouvrages en pierres maçonnées des années 1930 et la zone de divagation |
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Le Rivasson ou « petit Manival »
C’est le Rivasson ou « petit Manival » qui cause des dégâts à partir des années 1900. Plusieurs bras de ce « petit frère » du Manival menacent Saint-Nazaire-les-Eymes et Bernin. La photo ci-dessous, prise en 1890 de l’aval de la série RTM montre bien le lit principal du Manival et celui du Rivasson.
La digue de Charbonnière
La digue de Charbonnière a été construite en 1891 environ 300 m à l’aval de la série de Saint-Nazaire, en rive gauche. Elle barrait la vallée sur 30 m afin d’éviter que le Manival ne rejoigne une ancienne dérivation : le Rivasson (ou petit Manival) qui menaçait notamment les territoires de Saint-Nazaire et de Bernin. Rapidement surmontée par une lave, elle fut reconstruite et rehaussée plusieurs fois au titre des « travaux facultatifs » en attendant la mise en place d’une solution plus pérenne (extension de la série RTM).
1890 - Construction d’une petite digue (exécution des fouilles) sur la rive gauche vraisemblablement la digue de Charbonnières, au titre des travaux facultatifs).
L’extension du périmètre de restauration des terrains en montagne
Jusqu’en 1923, le cône de déjection du Manival était en dehors du périmètre de restauration. Pourtant, dès 1880, il apparaissait évident aux forestiers que l’aménagement du Manival sur son cône était le complément indispensable des travaux de correction effectués en amont, compte tenu de l’importance de ses divagations et des remaniements continus de terrain en résultant. Les communes concernées ne pouvant faire face aux travaux nécessaires à l’amélioration du dispositif de défense, il fut décidé de procéder à l’extension du périmètre RTM initial, de manière à permettre la création d’une plage de dépôt sur le cône de déjection et à fixer le Manival dans un lit peu affouillable.
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