| Organisation de l’alerte au niveau communal |
La commune devant être en mesure de recevoir une alerte, de la traiter et de la diffuser à tout moment (7 jours sur 7, 24 heures sur 24) et dans les plus brefs délais, il est nécessaire de définir en amont une organisation robuste permettant d’accomplir ces missions en toute circonstance.
Préparer l’alerte…
S’il s’agit d’un des points centraux du Plan Communal de Sauvegarde (PCS), il est évidemment vivement recommandé aux municipalités qui n’en sont pas munies d’également travailler cette question dans la mesure où elles ont la même responsabilité en matière d’alerte des populations.
La réflexion sur l’alerte doit porter sur les points suivants (liste non-exhaustive fournie à titre indicatif) :
Une telle réflexion amène généralement à révéler des lacunes ou insuffisances dans l’organisation communale de crise, ce qui doit conduire à la recherche de solutions pour y remédier : pour la réception des alertes en dehors des heures ouvrables par exemple, instauration d’un régime d’astreinte ou d’une astreinte informelle, désignation d’un élu référent (dont le numéro devra être transmis à toutes les sources potentielles d’alerte ou d’information sur un sinistre), etc.
… et l’information associée
Il est fortement recommandé de rédiger des messages type en amont, pour chaque moyen d’alerte et d’information disponible (le nombre de caractères étant parfois limité, impliquant des phrases courtes et un nécessaire tri des informations à communiquer en priorité). Le moment venu, ces modèles seront complétés et adaptés selon la situation et ses évolutions. L’objectif est de gagner du temps et de ne pas oublier d’éléments importants du fait de l’urgence et de la précipitation.
Les messages accompagnant l’alerte doivent impérativement contenir les éléments suivants :
- notion d’alerte (pour attirer l’attention)
- émetteur du message
- localisation des destinataires (c’est-à-dire personnes concernées par l’évènement et tenues de suivre les instructions)
- type d’évènement et localisation
- caractérisation du danger
- conseils de comportement
- moyens d’accéder à davantage d’informations sur l’évènement, ses évolutions, les consignes à suivre, les mesures prises, etc.
Les messages de fin d’alerte doivent, eux, préciser :
- l’évènement auquel est fait référence
- la fin du danger
- les moyens d’accéder à davantage d’informations concernant le retour à la normale
L’information doit être diffusée à intervalle régulier tout au long de l’évènement et jusqu’à la fin du péril, puis pendant le retour à la normale.
Si l’alerte n’est pas toujours possible (évènements inopinés tels que les séismes), l’information est, elle, toujours nécessaire
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