 | CHRONOLOGIE |
14 novembre 1651 : de mémoire d’homme, plus grande crue de l’Isère ; l’eau se serait élevée à 6,50 mètres au-dessus du niveau habituel des basses eaux à Grenoble et la rivière aurait atteint un débit de 2 500 m³/sec.
20 décembre 1740 : déluge de la Saint-Thomas ; l’eau se serait élevée à 5,70 mètres au-dessus du niveau habituel des basses eaux à Grenoble et la rivière aurait atteint un débit proche de 2 000 m³/sec.
25-26 novembre 1778 : « déluge de la Saint-Crépin » ; l’eau se serait élevée à 5,40 mètres au-dessus du niveau habituel des basses eaux à Grenoble et la rivière aurait atteint un débit de 1 800 m³/sec.
1807 : loi autorisant la création des associations syndicales, nouvelles collectivités publiques regroupant officiellement les propriétaires riverains de cours d’eau.
1824 - 1854 : endiguement de l’Isère en Combe de Savoie sur 85 km.
1er-2 novembre 1859 : crue historique de l’Isère ; l’eau se serait élevée à 5,35 mètres au-dessus du niveau habituel des basses eaux à Grenoble et la rivière aurait atteint un débit de 1 800 m³/sec. Dégâts considérables depuis la Combe de Savoie jusqu’à la basse vallée de l’Isère, inondation catastrophique de Grenoble (dernière inondation en date de la ville), six personnes ont trouvé la mort.
1860 :
- création en Savoie du syndicat des digues de l’Isère et de l’Arc (avec pour mission d’entretenir les digues), auquel seront ensuite intégrés les propriétaires riverains de cours d’eau
- traité de Turin : la Savoie, qui appartenait au royaume de Sardaigne, est rattachée à la France.
1862 : loi autorisant la fusion des associations syndicales dans la vallée de l’Isère.
22 octobre 1928 : crue de l'Isère dépassant les niveaux atteints au cours des 70 années précédentes, avec une hauteur d’eau maximale de 3,50 mètres et un débit dépassant 800 m³/s.
1936 : création par Conseil d’Etat de l’Association Départementale Isère Drac Romanche (ADIDR), organisme regroupant syndicats de riverains, département de l’Isère et communes iséroises inondées en 1859.
19-20 juin 1948 : crues de l’Isère et du Drac, plusieurs digues rompues en aval de Grenoble, plaine inondée entre Voreppe et Saint-Gervais.
1950 : apparition de grands aménagement hydro-électriques sur le bassin versant et premières extractions de graviers dans le lit de l’Isère.
1968 : coupure de la boucle du Bois Français.
22 mars 2001 : crue de l’Isère dont le débit maximal atteint 928 m³/s à Grenoble après plusieurs épisodes pluvieux totalisant 65 mm d’eau en une semaine et une importante fonte des neiges ; inondation par renard en amont de Grenoble.
2004 : création par arrêté préfectoral du Syndicat Mixte des Bassins Hydrauliques de l’Isère (SYMBHI). Regroupant le Conseil général de l’Isère, des syndicats mixtes et des communautés de communes, il est notamment en charge de la réalisation des travaux de prévention des crues de l’Isère, du Drac et de la Romanche.
2005 : choix du scénario d’aménagement dans le cadre du cadre du projet Isère amont engagé par le SYMBHI.
Février 2005 : approbation du PPRI Isère amont définissant les zones exposées au risque d’inondation dans la vallée du Grésivaudan (vingt-neuf communes couvertes).
Printemps 2007 : restitution de l’avant projet Isère amont.
Août 2007 : approbation du PPRI Isère aval définissant les zones exposées au risque d’inondation sur dix-sept communes situées en aval de Grenoble entre la confluence Drac / Isère et les communes de Saint-Gervais et l’Albenc.
30 mai 2008 : crue de l'Isère dont le niveau monte de manière significative en une nuit, après d’importantes précipitations sur les Alpes du Nord. Le pic de crue est atteint entre 6 et 8 heures le vendredi 30 mai au matin, avec un débit de pointe de 850 m³/s à Grenoble
Juin 2008 : approbation du PPRI Combe de Savoie définissant les zones exposées au risque d’inondation en Combe de Savoie (vingt-neuf communes couvertes).
2010 : début programmé des travaux du projet Isère amont.
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