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| LEXIQUE |
Cône de déjection : Les cônes de déjection sont des amas de débris transportés par les torrents au débouché d’une vallée ou en contre-bas d’un versant ; ils ont une forme le plus souvent triangulaire et se sont formés au cours du Quaternaire après une phase de retrait glaciaire … avant d’être rabotés par la suivante | [source : Office National des Forêts - Service RTM 38 (2010) - Le torrent du Manival, 150 ans de lutte contre les risques naturels, 38 p.] |
Lave torrentielle : Les laves torrentielles sont des écoulements mêlant intimement l'eau et les matériaux de toutes tailles ; elles atteignent ou dépassent des densités voisines de 2 qui les rendent capables de transporter des blocs en quasi-flottation. Elles se déclenchent sur des pentes très fortes (30 à 40 % ou même à partir de 20 %) soumises à des mouvements de terrain et/ou effondrements de hautes berges, et plus largement à tous les phénomènes d'érosion de surface, qui permettent notamment le mélange d'eau et de matériaux. Les laves torrentielles sont des écoulements fortement transitoires : elles s'écoulent en bouffées successives qui ont une capacité destructive importante, par érosion et par chocs ; elles s'arrêtent brutalement sur un obstacle ou une diminution de pente, ce qui entraîne fréquemment un changement de lit pour les bouffées suivantes. L'état actuel des connaissances permet de calculer les caractéristiques de leur écoulement en régime uniforme pour le corp de la lave boueuse mais ces possibilités sont limitées par l'abondance des singularités dans le lit des torrents et par le caractère fortement granulaire de leurs fronts. les laves torrentielles se distinguent des mouvements de terrain (coulée boueuses) par leurs vitesses plus élevées et leur mode de déplacement : écoulement d'un fluide et non pas glissement avec fracturation d'une masse plus ou moins compacte. Elles sont en discontinuité très nette avec les écoulements hyper-concentrés par leur concentration volumique (au moins 50% de solides contre un maximum de 30% pour ces derniers). | [source : Institut des Risques Majeurs (2001). - Memento du maire et des élus locaux- Altitude Impression. ] |
RTM (Restauration des Terrains en Montagne) : Terme désignant à la fois une politique publique, des techniques de génies civil et biologique et un service chargé de mettre en œuvre cette politique et ces techniques. Ce service en place dans les départements alpins et pyrénéens (9 services départementaux ou interdépartementaux) est aujourd’hui rattaché à l’ONF (Office National des Forêts). | [source : Les pouvoirs publics face aux risques naturels dans l’histoire - De la politique française de restauration des terrains en montagne à la prévention des risques naturels. Brugnot G. & Cassayre Y. (2002) ; MSH Alpes, 11 p.] |
Série Domaniale RTM : terrains domaniaux acquis par l’Etat, sur le territoire d’une commune, dans le cadre
de sa politique RTM dont :
- Terrains périmétrés : terrains dont la déclaration d’utilité publique a fait l’objet d’une loi (puis après 1933
d’un décret en Conseil d’Etat)
- Terrains non périmétrés : terrains domaniaux RTM acquis par l’Etat dans le cadre de sa politique RTM
mais n’ayant pas l’objet d’une déclaration d’utilité publique (acquisition à l’amiable uniquement) | [source : Office National des Forêts - Service RTM 38 (2010) - Le torrent du Manival, 150 ans de lutte contre les risques naturels, 38 p.] |
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