"Décision n° CODEP-LYO-2023-059615 du Président de l’Autorité de sûreté nucléaire du 16 novembre 2023 relative à la demande d’autorisation de travaux de dragage du chenal d’amenée de la centrale nucléaire du Cruas-Meysse, après examen au cas par cas, en application du IV de l’article R. 122-3-1 du code de l’environnement"

"Décision n° CODEP-LYO-2023-058299 du Président de l’Autorité de sûreté nucléaire du 26 octobre 2023 autorisant Électricité de France (EDF) à modifier temporairement les règles générales d’exploitation du réacteur 4 de la centrale nucléaire de Cruas-Meysse (INB n° 112)."

"La société ARF souhaite acquérir une partie de l’ancienne usine Calcia. Elle prévoit d’y créer un centre de « valorisation énergétique de déchets ». Deux sites comme celui projeté à Cruas existent dans le nord de la France et sont classés Seveso c’est-à-dire à risque pour l’homme ou l’environnement. Un groupe de travail a été créé au sein de la communauté de communes Arc. Le pilotage a été confié à Rachel Cotta. « Je prévois des échanges avec les services de l’État d’ici la fin de l’année. Nous voulons étudier le projet et les impacts pour le territoire », a prévenu la maire de Cruas. « Nous souhaitons que l’activité économique reprenne sur le site mais nous voulons donner un avis éclairé. Nous voulons peser tous les éléments avant de décider. Nous serons vigilants », a indiqué Yves Boyer, président d’Arc."

"« La centrale de Cruas est en retrait par rapport à l’appréciation globale de sûreté des centrales en France ». Le verdict de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) à propos de la centrale de Cruas sur l’année 2022 est amer. « Je ne vous le cache pas, je ne suis pas satisfait des résultats sûreté », ajoute Janick Jacquemard, directeur du site. Ce bilan était dressé lors de la réunion bisannuelle de la commission locale d’information (CLI), vendredi 7 juillet. Il ne faut toutefois pas s’affoler. « Il y a eu 27 inspections sur l’année 2022. Il en ressort que le bilan est satisfaisant », indique Nour Khater, cheffe de division de Lyon à l’ASN. On compte ainsi 70 “événements”, dont 14 incidents de niveau 1, soit des anomalies sans conséquences. Les membres de la CLI sont informés rapidement en cas d’incidents dans la centrale, qu’ils surveillent à leur manière. Pour cette fin d’année, il sera question de continuer la maintenance des réacteurs en vue du grand carénage, qui vise à prolonger la durée de vie des centrales. Un plan d’amélioration de la sûreté a été lancé et il semble déjà porter ses fruits : avec seulement trois incidents de niveau 1 en 2023, la centrale de Cruas fait pour l’instant mieux que l’année dernière."

"La situation de Cruas est particulièrement délicate. Le 11 novembre 2019, le séisme du Teil (magnitude 5,4) avait déclenché un capteur d’alerte. Si ce tremblement de terre n’a pas eu de conséquence fâcheuse pour la centrale, l’ASN demande à EDF de poursuivre ses investigations afin d’étudier la présence d’une faille sous les bâtiments et, le cas échéant, d’évaluer si cette faille serait susceptible « d’induire une rupture en surface ». Dans ce cas de figure, « la démonstration de sûreté serait complexe à établir et pourrait nécessiter des travaux conséquents, voire remettre en cause la poursuite du fonctionnement des réacteurs, indépendamment de l'échéance des réexamens périodiques », prévient l'ASN."

"Ce mardi 30 mai, EDF a été relaxé par le tribunal correctionnel de Privas dans une affaire de gestion de déchets nucléaires. L’exploitant de la centrale nucléaire de Cruas-Meysse (Ardèche) avait été jugé mardi 4 avril, à la suite d’une action en justice menée par le réseau Sortir du nucléaire. Les faits remontent à août 2016, lorsque deux conteneurs de déchets d’équipements électriques et électroniques (D3E) ont été envoyés depuis la centrale de Cruas, jusqu’à une base chaude externe dans l’Aube. Or, cette installation n’est pas habilitée à recevoir des D3E. EDF a été relaxé par le tribunal correctionnel de Privas dans une affaire de gestion de déchets nucléaires."

"Jeudi 27 avril, le tribunal correctionnel de Privas a rendu son jugement dans une affaire de fuites à la centrale nucléaire de Cruas-Meysse en Ardèche. EDF, l’exploitant, a été relaxé. En 2018, la centrale ardéchoise avait connu deux fuites qui avaient dû être déclarées à l’autorité de sûreté du nucléaire (ASN). En avril 2018, il s’agissait de tritium et en août d’hydrocarbures. Sortir du nucléaire, Stop au nucléaire et la Fédération Rhône-Alpes de protection de la nature (Frapna) avaient donc eu recours à une citation directe. "

"Le 25 avril, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a annoncé valider la stratégie de contrôle et de réparation des soudures potentiellement affectées par de la corrosion sous contrainte (CSC). Le nouveau calendrier est « approprié », explique l'ASN, précisant que « 90 % des soudures réparées identifiées comme prioritaires par EDF du fait de leurs conditions de réparation seront ainsi contrôlées avant la fin de l'année 2023, et l'ensemble de ces soudures le sera d'ici au premier trimestre 2024 ». En mars dernier, la découverte de la découverte d'une fissure par CSC de grande profondeur sur une ligne du réacteur 1 de la centrale nucléaire de Penly a contraint EDF à présenter une stratégie élargie qui inclut le contrôle de 320 soudures supplémentaires, considérées initialement comme non sensibles à la CSC. Les échanges entre l'ASN et EDF ont porté « sur les réacteurs qui présentent, sur deux lignes auxiliaires différentes, des soudures dont le contrôle est jugé prioritaire ». Deux unités sont concernées : le réacteur 1 de la centrale de Nogent-sur-Seine (Aube) et le réacteur 2 de la centrale de Cruas (Ardèche)."

"Après le tremblement de terre du 11 novembre 2019, de fortes inquiétudes se portaient sur la fragilité de la structure de la chapelle fortifiée. Il s’avère, a priori , que malgré l’importance des travaux à prévoir, ce site serait moins dangereux que prévu. Il est donc probable, après étude, que le périmètre de sécurité soit allégé. Actuellement, des recherches de financement sont en cours pour assurer les travaux de consolidation, de sauvegarde et de réhabilitation."

"La Compagnie nationale du Rhône et l’agence de l’eau cofinancent d’importants travaux de restauration écologique du fleuve. À Cruas et à Saulce-sur-Rhône, des lônes vont être recréées après trois années de travaux. Budget de l’opération : 5 millions d’euros."