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| LEXIQUE |
Alluvions : Matériaux détritiques (dus à l’érosion), sables, galets, boues, limons qui ont été transportés par les cours d’eau principalement et déposés dans les lacs et surtout dans les mers : on parle d’alluvions lacustres ou d’alluvions marines. | [source : Lacoste Y., 2003. De la géopolitique aux paysages. Dictionnaire de la géographie. Ed. Armand Colin, 413 p.] |
Altération : Transformation chimique des constituants minéraux des roches (on parle aussi de décomposition chimique) sous l’action progressive des eaux de pluie qui pénètrent dans el sous-sol à plus ou moins grande profondeur, jusqu’à une vingtaine de mètres. | [source : Lacoste Y., 2003. De la géopolitique aux paysages. Dictionnaire de la géographie. Ed. Armand Colin, 413 p.] |
Argile : Terme désignant soit un minéral (= minéral argileux), soit une roche composée pour l’essentiel de ces minéraux. Voir Roches argileuses. | [source : Foucault A. & Raoult J.-F., 2005. Dictionnaire de géologie. Ed. Dunod, 382 p.] |
Glissement de terrain (1) : Mouvement d'une masse de terrain d'épaisseur et d'extension variable le long d'une surface de rupture. L'ampleur du mouvement, sa vitesse et le volume de matériaux mobilisé sont éminemment variables : glissement affectant un versant sur plusieurs mètres - voire plusieurs dizaines de mètres - d'épaisseur, coulée boueuse, fluage d'une pellicule superficielle…
| [source : Plans de Prévention des Risques naturels prévisibles.
Service de Restauration des Terrains en Montagne de l'Isère.] |
Glissement de terrain (2) : Le glissement est un déplacement généralement lent (quelques millimètres par an à quelques mètrespar jour) sur une pente, le long d'une surface de rupture (surface de cisaillement) identifiable, d'une masse de terrain cohérente, de volume et d'épaisseur variables. Cette surface est généralement courbe (glissement circulaire), mais elle peut aussi se développer à la faveur d'une discontinuité préexistante telle qu'un joint de stratification (glissement plan). Les profondeurs des surfaces de glissement sont très variables : de quelques mètres à plusieurs dizaines de mètres, voire la centaine de mètres pour certains glissements de versant. Des indices caractéristiques peuvent être observés dans les glissements de terrain actifs: niche d'arrachernent, fissures, bourrelets, arbres basculés, zone de rétention d'eau, etc. | [source : Ministère de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement, Ministère de l'Equipement, des Transport et du Logement (1999) - Plan de Prévention des Risques naturels (PPR) - risque de mouvements de terrain. Guide méthodologique, La Documentation Française, 71 p.] |
GPS (Global Positioning System) : Ce système de positionnement global et géographique utilise l’émission permanente de deux types d’ondes hertziennes provenant d’un réseau de satellites (américains), pour déterminer de façon précise et rapide les coordonnées d’un point à la surface du globe. […] Avec les signaux émis par deux ou plusieurs satellites, il est possible de calculer exactement au centimètre près la position (longitude, latitude, altitude) de chaque récepteur […]. | [source : Lacoste Y., 2003. De la géopolitique aux paysages. Dictionnaire de la géographie. Ed. Armand Colin, 413 p.] |
GPS différentiel / DGPS : Le GPS Différentiel, en anglais Differential Global Positioning System (DGPS), est une amélioration du GPS. Il utilise un réseau de stations fixes de référence qui transmet l’écart entre les positions indiquées par les satellites et leurs positions réelles connues. En fait le récepteur reçoit la différence entre les pseudo-distances mesurées par les satellites et les véritables pseudo-distances et peut ainsi corriger ses mesures de positions. | [source : Wikipédia] |
Inclinomètre : Appareil constitué d’une sonde équipée de roulettes (appelée torpille) qui mesure l’inclinaison d’un tube-guide scellé dans un terrain ou un ouvrage. L’inclinaison du tube-guide (tube inclinométrique) est mesurée en des points régulièrement espacés. Les variations des inclinaisons dans le temps permettent de calculer les déplacements horizontaux relatifs des différents points du tube. | [source : Rapport RiskYdrogeo « Risques hydro-géologiques en montagne : parades et surveillance ». INTERREG III A, Projet n°179, 461 p.] |
Limite de liquidité : La limite de liquidité caractérise la transition entre un état plastique et un état liquide. C'est la teneur en eau pondérale, exprimée en pourcentage, au-dessus de laquelle le sol s'écoule comme un liquide visqueux sous l'influence de son propre poids. | [source : Wikipédia] |
Limite de plasticité : La limite de plasticité caractérise la transition entre un état solide et un état plastique. Cette limite indique la teneur en eau pondérale, en pourcentage, maximale pour travailler un sol et éviter la compaction. En deçà de cette limite, le sol est friable ou facilement travaillable d'un point de vue agronomique. | [source : Wikipédia] |
Piézomètre : Appareil destiné à mesurer la pression interstitielle | [source : Rapport RiskYdrogeo « Risques hydro-géologiques en montagne : parades et surveillance ». INTERREG III A, Projet n°179, 461 p.] |
Pression interstitielle (1) : Pression de l’eau dans un sol | [source : Rapport RiskYdrogeo « Risques hydro-géologiques en montagne : parades et surveillance ». INTERREG III A, Projet n°179, 461 p.] |
Pression interstitielle (2) : La pression interstitielle est due à l'air et à l'eau comprimés entre les grains solides composant un sol. Si la pression interstitielle augmente, la cohésion du sol diminue. L'augmentation de la pression interstitielle peut être comparée à celle observée lors de l'ouverture d'un paquet de café sous vide. Les grains contenus dans le paquet, qui formaient un bloc, se désolidarisent. Le paquet perd sa consistance ferme. | [source : www.prim.net] |
Roches argileuses : Roches sédimentaires ou résiduelles à grain très fin, contenant au moins 50% de minéraux argileux, auxquels peuvent s’ajouter d’autres minéraux très divers […]. Ce sont des roches tendres et rayables à l’ongle, fragiles à l’état sec, faisant pâte avec l’eau et durcissant à la cuisson. Elles sont souvent sans stratification apparente, mais peuvent aussi être litées, rubanées ou varvées […]. | [source : Foucault A. & Raoult J.-F., 2005. Dictionnaire de géologie. Ed. Dunod, 382 p.] |
Sédiments : Dépôt meuble laissé par les eaux, le vent et les autres agents d'érosion, et qui, selon son origine, peut être marin, fluviatile, lacustre ou glaciaire. | [source : Futura science] |
Substratum / bedrock : Soubassement rocheux, "en place", d'une accumulation alluviale (alluvions fluviatiles ou glaciaires, éboulis etc., en général quaternaires). | [source : www.geol-alp.com] |
Suivi : Dans la pratique on parle de suivi d’un site lorsque au cours de la phase de reconnaissance il s’avère nécessaire de mesurer le comportement de l’aléa, en général son mode et sa vitesse de déplacement. […] On parle aussi de suivi lorsque, après un événement, on continue à suivre un site pendant un certain temps par mesure de sécurité « résiduelle » ou par intérêt scientifique. | [source : Rapport RiskYdrogeo « Risques hydro-géologiques en montagne : parades et surveillance ». INTERREG III A, Projet n°179, 461 p.] |
Surface de cisaillement : Dans un glissement de terrain, limite entre la partie stable et la partie en mouvement. | [source : Besson L., 2005. Les risques naturels. De la connaissance pratique à la gestion administrative. Techni.Cités, 592 p.] |
Surveillance : La surveillance, directement orientée vers la gestion de la sécurité (notion d’alerte/alarme) est une mesure de protection mise en place sur un site actif soit comme mesure de sécurité unique soit en complément d’autres mesures de protection ; elle peut comprendre la prévision de l'évolution temporelle de l'instabilité, avec réactualisation du modèle. | [source : Rapport RiskYdrogeo « Risques hydro-géologiques en montagne : parades et surveillance ». INTERREG III A, Projet n°179, 461 p.] |
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