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Feux de forêts… Vers des méga feux en France ? Quelle gestion et prévention ?

Publié le 15 décembre 2020

Par Lieutenant-Colonel Nicolas Coste

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Feux de forêts… Vers des méga feux en France ? Quelle gestion et prévention ?
Des zones urbanisées dans l’axe de propagation des bushfires, en Australie © FS Victoria et NSW

La notion de méga feu est relative. Elle prend un sens différent selon l’échelle du territoire, pays ou continent, sur lequel on l’utilise. Ces mégas-feux de forêts d’ampleur extraordinaires, dévastateurs, parcourent de grandes surfaces, occasionnent potentiellement des victimes humaines et des dégâts considérables, tant sur la faune, la flore et l’environnement que sur les biens. Ils résultent généralement d’un incendie qui évolue dans des conditions météo particulières, parfois à cinétique très rapide, parfois durant plusieurs jours, semaines et même plusieurs mois, pour atteindre des dimensions hors normes, largement au-delà des capacités d’extinction de tous les moyens terrestres et aériens.


Dans d’autres cas, le méga-feu résulte de plusieurs incendies, devenus incontrôlables, qui ont pris une ampleur telle qu’ils finissent par se rejoindre pour constituer un feu gigantesque, de plusieurs milliers d’hectares. Dans ces conditions opérationnelles exceptionnelles, les secours se concentrent alors sur la protection des populations et des habitations, au détriment de l’attaque des autres fronts de feux qui évoluent en propagation libre.

En France, selon un rapport du sénat du 25 septembre 2019, il est admis qu’on parle de méga-feux dès lors que la surface parcourue par les flammes ainsi que sa vitesse de propagation atteignent des dimensions exceptionnelles, par exemple au-dessus de 10 000 Ha pour la surface, et que les dommages causés sont largement supérieurs à ceux des incendies classiques. D’un point de vue opérationnel, et toute proportion gardée, un feu de plus de 5000 Ha en France, pourrait être considéré comme un méga feu. Aux Etats-Unis, l’écrivain-journaliste William Finnegan considère un méga-feu à partir de 40 000 Ha. Et l'un des feux de forêts les plus étendu au monde aurait eu lieu en Chine en 1987, avec 1,3 millions d’Ha de brûlé en un mois.

De façon générale, les mégasfeux résultent de plusieurs facteurs en présence :

  • une sècheresse longue et précoce souvent associée à plusieurs sècheresses successives,
  • des espaces forestiers très étendus et non recoupés avec couvert végétal continu,
  • des conditions météo exceptionnelles (fortes températures, hygrométries très basses et des vents violents ),
  • une simultanéité de feux sur un même territoire, menant à répartir et à disperser les moyens de lutte.


 Feu de Générac, le 28 juin 2019 © SDIS 30

Données globales sur les méga feux 

La surface des forêts et des espaces naturels détruits par le feu dans le Monde serait d’environ 350 millions d’Hectares par an, soit 6 fois la surface de la France. Les feux de forêts dans le monde rejetteraient 6 Gigatonnes de CO2/an dans l’atmosphère, alors que toutes les activités humaines réunies en dégageraient 40 Gigatonnes.

Surfaces brûlées annuelles en hectare (Moyennes en Ha ) :

  • Europe : 350 000 Ha/an (en moyenne 60 000 feux/an) dont France : 15 000 Ha/an , Espagne : 157 000 Ha/an, Portugal : 42 600 Ha/an, Italie : 94 000 Ha/an, Grèce :27 100 Ha/an
  • Amazonie : 2,5 millions Ha (2019)
  • Australie : 18,6 millions Ha - 33 morts (2019-2020)
  • Etats Unis : 1,8 million d’Ha - 35 morts (2020) (Californie, Oregon, Washington, Arizona)                        
  • Russie - Sibérie : 3,2 millions d’Ha (2019)
  • Indonésie : 5,1 million d’Ha (1997) dont 400 000 Ha en un seul feu en 1997

 « Les mégas-feux pourraient apparaitre et devenir une norme si l’on n’accentue pas les mesures concrètes, sans attendre, pour les empêcher, les contrer et les combattre »

Des mégas-feux en France ?

Le réchauffement climatique constaté en France touche la planète entière. Il génère des conditions météo exceptionnelles avec de fortes températures et de l’air extrêmement sec provoquant des sécheresses précoces, longues et répétitives parfois sur plusieurs années. Les réserves en eau du sol diminuent, les nappes phréatiques s’appauvrissent, la végétation se déshydrate et devient alors beaucoup plus vulnérable au feu. Les incendies qui en découlent, poussés par des vents forts, sont souvent violents, puissants, rapides et étendus. Les gros panaches de fumées se dégagent dans l’atmosphère libérant des grandes quantités de CO2, accentuant d’avantage le réchauffement climatique …    

Même si ce phénomène des mégas-feux n’est pas encore marqué en France, il pourrait bien le devenir dans les prochaines années si l’on se réfère aux conditions rencontrées au cours de récents incendies dans le sud de la France (Gard, Bouches du Rhône, Corse, …) où tous les paramètres alarmistes, défavorables étaient en présence.

Pour autant, peut-on enrayer le cercle vicieux selon lequel les feux de forêts accentuent le réchauffement climatique, lui-même générant des sècheresses propices aux incendies de forêts ? En appui de l’expérience opérationnelle de grands feux, quels types de mesures concrètes et efficaces pourraient être mis en place, pour tenter de limiter l’évolution vers les mégas-feux, en complément des dispositions déjà existantes et qui ont fait leur preuve ?      

Vers des pistes d’améliorations pour la gestion du risque « feux de forêt » au regard du changement climatique en cours

La protection des forêts contre l’incendie relève de nombreux domaines et paramètres. Et même s’il n’existe pas de solution ou remède miracle aux mégas-feux de forêts, des évolutions et améliorations peuvent être néanmoins apportées, pour en limiter la survenue, mieux les combattre et en limiter leurs effets.

 « Même si ce phénomène des mégas-feux n’est pas encore marqué en France, il pourrait bien le devenir dans les prochaines années » 

Une vision globale et mondiale des feux de forêts et d’espaces naturels semble indispensable pour mener des actions appropriées et adaptées à chaque continent et à chaque pays. Ainsi, une trame générale de mesures pourrait être adoptée au niveau mondial, avec une adaptation territoriale pour tenir compte des particularités liées à chaque continent. La préservation de l’environnement doit être un objectif prioritaire et être adopté par tous les pays.

Au plan opérationnel, les bonnes pratiques de chaque pays doivent être mises à profit de tous, dans l’intérêt collectif mondial.


Feu du Perthus, le 22 juillet 2012  © Sdis 66   
 
 « Face à ces mégas-feux qui ont un impact sur le climat de la planète entière, une prise de conscience est indispensable et plus encore, une réaction rapide mondiale par des actions concrètes sans délais »
  1. Agir pour le climat
    Les conséquences multiples du réchauffement climatique sont telles que toutes les mesures qui concourent à réduire les effets nocifs sur le climat doivent être mises en œuvre. C’est un enjeu mondial où chacun a sa part de responsabilité. A l’échelle d’une génération, on constate déjà l’augmentation des températures et de ses effets spectaculaires, comme la fonte vertigineuse des glaciers ...
    Ainsi toutes les mesures, de l’échelle locale à l’échelle mondiale, ayant pour effet, de près ou de loin, de limiter et stabiliser le réchauffement climatique doivent être mises en œuvre.

  2. Poursuivre la stratégie française pour la défense des forêts contre l’incendie
    Depuis 1990 en France, les principes de lutte contre les incendies de forêts s’appuient sur l’approche globale et l’anticipation. 4 objectifs principaux guident l’action de la Sécurité Civile :
    - Empêcher les feux
    - Maîtriser l’éclosion au stade initial
    - Limiter les développements catastrophiques
    - Réhabiliter les espaces incendiés
    Cette stratégie française, adoptée depuis 30 ans, porte ses fruits. Elle gagnerait à être étendue à d’autres pays et continent du monde, notamment la stratégie d’attaque massive des feux naissants.

  3. Agir pour réduire le combustible
    Cloisonner les grands massifs forestiers par des espaces résistants au feu.
    Même si la tâche semble importante, Il s’agirait de « découper » les grands massifs forestiers en plusieurs surfaces par l’aménagement d’espaces non combustibles ou moins combustibles sous la forme de mosaïque. Ces espaces peuvent être constitués par des zones de cultures agricoles, d’élevages ou par des plantations d’essences non combustibles. Ces zones moins vulnérables à l’incendie, pourront alors ralentir le passage du feu et servir également de zone d’appui pour la mise en œuvre de techniques de lutte et d’engins feux de forêts.
    En cas de feu, la surface non recoupée sera potentiellement affectée, voire condamnée, mais les surfaces contiguës pourront protégées et épargnées.
    Ex. : Feu du Perthus - La Jonquera en 2012 : Après avoir parcouru 23 Km dans son axe de propagation principal, l’incendie de 12 000 ha est venu « buter » contre de grandes zones de cultures, au contact desquelles il s’est arrêté, par manque de combustible.

  4. Réaliser des coupures de combustibles sur des zones stratégiques par le brûlage dirigé
    Au regard de l’analyse des massifs forestiers, et tenant compte des vents dominants et des feux historiques, des coupures de combustibles doivent être aménagées pour éviter la formation de mégas-feux. Ces coupures peuvent prendre la forme d’un ouvrage linéaire de quelques centaines de mètres à plusieurs kilomètres de longueur, tandis que d’autres peuvent être d’avantage ciblées sur des points stratégiques, comme des cols, des crêtes ou des couloirs de feu. La suppression de la végétation combustible sera conduite par des opérations de brûlage dirigé. Il s’agit alors d’utiliser le feu pour la prévention des incendies de forêts, en supprimant de la végétation combustible par le feu avant qu’un incendie ne se déclare. Ces opérations sont généralement réalisées en période hivernale. Dans cette saison, sur des sols froids et humides, l’impact du feu est très limité tant sur le sol, la faune que sur la flore.

  5. Protéger les axes de circulation
    Les routes et autoroutes constituent généralement des zones stratégiques lors de la lutte pour les sapeurs-pompiers. Elles permettent d’engager des actions de lutte mais aussi d’assurer les évacuations des populations en sécurité. Il y a lieu d’entretenir ces axes par un débroussaillement adapté aux massifs traversés et aux enjeux de la zone.

  6. Aménager les interfaces habitat-forêt              
    La protection des populations et des habitations est une préoccupation permanente des commandants des opérations de secours. Et de nombreux incendies évoluent fréquemment en direction de constructions ( maisons, lotissements, zones industrielles, villes et villages).
    Lorsqu’une habitation est débroussaillée correctement et règlementairement, elle ne court pas de risque face à l’incendie. Dans le cas contraire, les secours doivent mobiliser d’importants moyens pour protéger au plus près chaque maison. Aussi, il est nécessaire de renforcer la protection individuelle des habitations et de toute construction, par une protection collective. Ainsi, des coupures de combustibles, larges doivent être mises en œuvre pour diminuer le combustible à l’approche des constructions, dans les zones d’interface habitat-forêt, afin de limiter, voire arrêter la progression du feu, et faciliter ainsi le travail des sapeurs-pompiers.

  7. Renforcer l’autoprotection des habitations
    Aujourd’hui en France, de trop nombreuses habitations ne respectent pas les obligations légales de débroussaillement. Elles sont donc vulnérables au feu et obligent les secours à engager de nombreux moyens pour les défendre au moment d’un incendie.
    Dans un but de protection globale, Il y a lieu d’imposer plus strictement et de systématiser le débroussaillement individuel à 50 mètres autour des constructions en zones forestières et à leurs abords. De plus, le choix des matériaux de construction, éléments extérieurs bâches, stores, stock de bois, doit tenir compte d’une résistance et réaction au feu adaptées.

  8. Impliquer les assurances dans l’obligation de débroussaillement
    Pour une application certaine et efficace de l’obligation de débroussaillement autour des habitations, il faudrait impliquer les assurances. L’instauration d’un bonus-malus avec franchise, pourrait convaincre les propriétaires d’effectuer le débroussaillement règlementaire. En cas de sinistre, les biens seraient remboursés à hauteur du débroussaillement réalisé préventivement. C’est l’équivalent de l’assurance d’un véhicule qui ne répond pas aux exigences du contrôle technique.

  9. Sensibiliser d’avantage la population au risque feux de forêts
    C’est toute la population du pays qui doit être concernée par la connaissance du risque. Des actions de sensibilisation doivent être dispensées dès l’école et tout au long de la vie. Utiliser les nouvelles technologies et les réseaux sociaux. En Australie plusieurs applications smartphone existent pour informer le public sur l’ensemble des risques auquel il peut être exposé (feux de forêts, inondations, pollution de l’air, …). Chaque habitant le consulte avant tout déplacement. La France pourrait utilement s’en inspirer. Indiquer le niveau de danger Feu de forêtau public en temps réel (Info smartphone, bords de routes, …). Il s’agit de mettre en place dans les zones à risque feux de forêts une signalisation visuelle au bord des routes pour indiquer aux automobilistes le risque feux de forêts auquel ils sont exposés. Quotidiennement mise à jour, un visuel par code couleur, simple à interpréter rappelle le risque et oriente positivement les comportements.

  10. Développer l’entraide internationale
    Il s’agit de développer l’entraide internationale des secours par des accords préalables passés entre pays concernés par le risque feux de forêts. Ce dispositif doit être accompagné par des rencontres internationales régulières entre sapeurs-pompiers de pays et continents différents. Ces démarches prises bien en amont doivent faciliter et fluidifier l’engagement de moyens en renfort en temps de crise. Elles pourraient prendre plusieurs formes :

    - Déploiement de détachements autonomes dans les spécialités du feu de forêt (équipes légères feux tactiques, Commandos feux de forêts, colonnes feux de forêts, moyens aériens bombardiers d’eau, …)

    - Echange d’experts en feux de forêts intégrés dans les dispositifs opérationnels (Centre de coordination et de gestion de crises, incident Controller, équipes feux tactiques, coordination aérienne, …) entre pays pour renforcer le partage de bonnes pratiques.
    Les sapeurs-pompiers doivent maitriser les langues étrangères, l’anglais et l’espagnol notamment.


  11. Partager les connaissances et l’expérience à l’échelle mondiale
    Il est important de s’ouvrir aux autres dans le domaine des feux de forêts. Chaque pays, continent exposé à ce risque y répond et y fait face, mais pourrait gagner en efficacité en communiquant d’avantage à l’échelon international.   Des initiatives existent déjà dans ce domaine, elles doivent être amplifiées et complétées par des échanges, des formations, des exercices communs et des périodes d’immersion en saison feux de forêts.

  12. Améliorer les techniques de lutte contre les incendies de forêts
    L’expérience opérationnelle de ces dernières saisons feux de forêts, ont amené des évolutions et des améliorations dans le domaine des techniques de lutte contre les feux de forêts et d’espaces naturels, notamment dans la sécurité des personnels. D’autres mesures pourraient contribuer à plus d’efficacité des sapeurs-pompiers chargés de la lutte :

    - Formation des Sapeurs-Pompiers sur feux réels au moyen du brûlage dirigé. Il s’agit de former le sapeur-pompier à partir de feux réels réalisés en toute sécurité, afin d’appréhender au plus près des conditions rencontrées en intervention. Y sont abordés l’utilité des équipements de protection individuelle, la lecture du feu et les modes de propagation, les moyens et techniques d’extinction, le traitement des lisières. Pour le commandement, cette expérience est une grande plus-value pour la lecture du feu.

    - Accentuer certaines techniques de lutte. Les feux tactiques, technique qui consiste à réduire le combustible face l’incendie, par un feu secondaire allumé dans sa trajectoire, doivent être développés. Cette technique légère en personnel et matériel, permet de réduire les moyens engagés et de les utiliser sur d’autres secteurs.

    - Développer la flotte d’avions bombardiers d’eau, par des gros porteurs qui pourraient avoir une activité internationale en fonction des saisons. Y associer également les hélicoptères bombardiers d’eau très efficaces sur les feux naissants, les foyers ponctuels ou sur les reprises de feu.

    - Optimiser les nouvelles technologies au service de lutte contre les feux de forêts. Développer la transmission d’images aériennes, satellites des contours de feu, en temps réel dans les postes de commandement. Cela permettrait au commandant des opérations de secours de visualiser en temps réel la situation, de suivre l’évolution du sinistre et de faire des choix opérationnels plus précis, efficaces et pertinents.

    - Développer l’usage des drones, très efficaces pour exploiter des images aériennes. Cette technique, à partir d’images vidéo et infrarouge, permet de détecter des points chauds, invisibles à l’œil nu et ainsi de parfaire l’extinction complète des lisières.

    - Equiper individuellement les personnels de lutte de dispositif de géolocalisation sur feux de forêts pour la sécurité. Cet équipement permettrait d’assurer un suivi de l’ensemble des sapeurs-pompiers engagés sur un feu de forêt en temps réel.

    - Réaliser des bases de données des feux historiques et les intégrer aux systèmes de cartographie numérique.

    - Instaurer de façon systématique le bilan du sauvé-épargné sur les incendies de forêts. Ce bilan doit faire état du nombre de personnes sauvées, mises en sécurité et évacuées, et préciser les surfaces de forêts épargnées, de même que des bâtiments et maisons sauvées.

Pour une réaction rapide mondiale par des actions concrètes sans délais

Les feux de forêts et plus particulièrement les mégas-feux ont des conséquences sur la planète entière : réchauffement climatique, fortes sècheresses, vulnérabilité du combustible, feux de forêts, dégagement de fumées et de CO2, réchauffement climatique accentué …

Face à ces mégas-feux qui ont un impact sur le climat de la planète entière, une prise de conscience est indispensable et plus encore, une réaction rapide mondiale par des actions concrètes sans délais.

Que les bilans feux de forêts tragiques de ces dernières années, qui ont tant ému l’opinion publique, amènent les dirigeants de tous pays à conduire une prise de conscience mondiale et des réponses concrètes et rapides :

  • politique,
  • aménagement et gestion des espaces, naturels, forestiers et interfaces habitats-forêt,
  • réponse opérationnelle à l’échelle planétaire.

 

« L’homme se doit d’être le gardien de la nature, non son propriétaire ». Philippe Saint Marc

En savoir plus :

> En immersion dans les bushfires en Australie, avec la Mission d’Appui de Sécurité Civile (MASC) :
http://www.irma-grenoble.com/01actualite/01articles_afficher.php?id_actualite=722



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