| Développer la "culture du risque" |
Le DICRIM et le plan d'affichage des consignes de sécurité ne sont plus les seuls outils réglementaires en matière d'information préventive depuis la loi du 30 juillet 2003, qui a imposé différentes actions destinées à renforcer la culture du risque au sein de la population :
- Des réunions publiques tous les deux ans
L'article L.125-2 du code de l'Environnement précise que « dans les communes sur le territoire desquelles a été prescrit ou approuvé un plan de prévention des risques naturels prévisibles, le maire informe la population au moins une fois tous les deux ans, par des réunions publiques communales ou tout autre moyen approprié, sur les caractéristiques du ou des risques naturels connus dans la commune, les mesures de prévention et de sauvegarde possibles, les dispositions du plan, les modalités d'alerte, l'organisation des secours, les mesures prises par la commune pour gérer le risque, ainsi que sur les garanties prévues à l'article L. 125-1 du code des assurances ».
- L'Information des Acquéreurs et Locataires (IAL) d'un bien immobilier par le vendeur ou le bailleur (article L.125-5 du Code de l'Environnement).
Le maire peut être concerné en tant que vendeur ou bailleur. Il est aussi le relais indispensable des informations sur les risques entre les professionnels (notaires, agences immobilières) et les particuliers.
Ce sont des marques qui matérialisent les crues historiques d'un cours d'eau. L'article L563-3 du Code de l'Environnement précise que « dans les zones exposées au risque d'inondations, le maire, avec l'assistance des services de l'Etat compétents, procède à l'inventaire des repères de crues existant sur le territoire communal et établit les repères correspondant aux crues historiques, aux nouvelles crues exceptionnelles ou aux submersions marines. La commune ou le groupement de collectivités territoriales compétent matérialisent, entretiennent et protègent ces repères ».
L'Observatoire du risque inondation dans le Gard recence les collectivités ayant mis en place des repères de crue (notament EPTB Vidourle et le SMAGE du Gardon)
- La création des CLIC (comité local d'information et de concertation) autour des sites
industriels classés Seveso seuil haut (aujourd'hui CSS) ;
D'autres actions non réglementaires, complémentaires aux DICRIM, peuvent contribuer à l'entretien de la culture du risques :
Information régulière dans la presse locale
Information régulière dans le journal municipal
Rubrique « risques majeurs » sur le site internet de la Ville
Actions participatives :
- Réserve Communale de Sécurité Civile (organisation de réunions de quartier...)
- implication de la population dans un exercice sur le Plan Communal de Sauvegarde (observateurs...)
Travail auprès des scolaires : de la simple intervention d'une heure en classe jusqu'au projet pédagogique porté sur plusieurs mois, les possibilités sont nombreuses pour intervenir dans le cadre scolaire. De nombreuses communes ont récemment participé au concours national « Mémo’risks, ma ville se prépare ! »
La ville de Saint-Etienne a, par exemple, réalisé un film sur les risques majeurs de la commune en complément d'interventions dans les écoles et de sorties de terrain avec des classes.
Faire du risque un atout touristique et un objet de valorisation d'un territoire au travers de la création de sentiers pédagogiques notamment :
Manifestations publiques : journées thématiques, conférences, stands/ateliers… Les syndicat de rivières de l'Azergues, de Brévenne-Turdine et des rivières du Beaujolais organisent depuis trois ans un salon des inondations à destination des élus et des habitants.
Espaces muséographiques
Outils pédagogiques
Spectacle
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