LEXIQUE


Aléa sismique

: L’aléa est une estimation de la probabilité qu’un événement naturel survienne dans une région donnée et dans un intervalle de temps donné. L’aléa sismique est donc la probabilité, pour un site, d’être exposé à une secousse tellurique de caractéristiques données. L’évaluation de l’aléa sismique intègre la magnitude, l’ampleur et la période de retour des séismes.
[source : Site Internet du Plan Séisme, programme national de prévention du risque sismique, 2012 ]

 


Contreventement

: Ensemble d'éléments de construction assurant la rigidité et la stabilité d'un bâtiment vis-à-vis des forces horizontales engendrées par le vent, les secousses sismiques ou autres causes.
[source : Le séisme, les sols et les fondations, DIREN et DDE Guadeloupe]

 


Croûte terrestre

: Enveloppe la plus superficielle et la plus légère de la Terre, constituée de roches à comportement rigide. Son épaisseur est généralement comprise entre 30 et 40 km sous les continents et peut varier d'une dizaine de km sous les océans jusqu'à 70 km sous les chaînes de montagne récentes.
[source : LAMBERT Jérôme (sous la dir.) (1997) - Les tremblements de terre en France, hier, aujourd'hui, demain... - Ed. BRGM, 196 p.]

 


Echelle de magnitude de Richter

: La magnitude représente l’énergie libérée par une source sismique sous forme d’onde pendant un séisme, elle est estimée à partir de l’enregistrement du mouvement du sol pendant un séisme par des sismomètres. C’est une valeur caractéristique de la "puissance" d’un séisme. L’"échelle de Richter" mesure la magnitude des séismes. Elle n’a, par définition, aucune limite théorique (ni inférieure ni supérieure). Se fondant sur des critères physiques (taille maximale d’une secousse tellurique et énergie rayonnée correspondante), on estime néanmoins qu’une valeur limite doit exister : la magnitude des plus violents séismes connus à ce jour ne dépasse pas 9,5. A partir d’une magnitude 5,5 un séisme dont le foyer est peu profond peut causer des dégâts notables aux constructions.
[source : Site Internet du Plan Séisme, décembre 2010]

 


Echelle macrosismique européenne

: (sous sa forme abrégée EMS98) c’est une échelle de mesure de l'intensité d'un tremblement de terre à partir de ses effets sur l'homme, sur les objets, l'environnement et les bâtiments. Cette échelle adoptée en 1998 comporte 12 degrés et se substitue à l'échelle Medvedev-Sponheuer-Karnik.
[source : Wikipédia]

 


Effets de site

: Amplification (cas général) ou atténuation du mouvement du sol en surface, causée par les caractéristiques locales du site : topographie, géologie, etc.
[source : Le séisme, les sols et les fondations, DIREN et DDE Guadeloupe]

 


Entrée en Résonance

: lorsqu'on fait vibrer une structure à une certaine fréquence dépendant de ses caractéristiques géométriques (longueur, largeur, hauteur) ou mécaniques (masse, rigidité), la structure peut réagir en amplifiant considérablement les vibrations.
[source : http://sismalp.obs.ujf-grenoble.fr/]

 


Epicentre (1)

: Point situé en surface du sol à la verticale du foyer. C'est au voisinage de l'épicentre que les effets des séismes sont les plus forts.
[source : LAMBERT Jérôme (sous la dir.) (1997) - Les tremblements de terre en France, hier, aujourd'hui, demain... - Ed. BRGM, 196 p.]

 


Epicentre (2)

: L'épicentre est le point de la surface du sol le plus proche du foyer. Il est défini par ses coordonnées géographiques, latitude et longitude.
[source : MADARIAGA Raoul, PERRIER Guy (1991) - Les tremblements de terre - Ed. Presses du CNRS, 210 p.]

 


Faille

: Fracture ou zone de fracture séparant deux compartiments de terrain déplacés par cisaillement.
[source : Ministère de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement, Ministère de l'Equipement, des Transport et du Logement (1999) - Plan de Prévention des Risques naturels (PPR) - risque de mouvements de terrain. Guide méthodologique, La Documentation Française, 71 p.]

 


Faille (2)

: Défaillance de l'écorce terrestre où les couches rocheuses se sont rompues et ont glissé
[source : WALKER Jane, DE VISSCHER Myriam (1993) - Les tremblements de terre - Ed. Gamma, Ed. Héritage, 32 p.]

 


Faille active

: Faille qui a subi au moins une réactivation sismique au cours du Quaternaire (de 2Ma à nos jours), et (ou) si elle montre des évidences de déplacement actuel.
[source : Futura-science]

 


Foyer (1)

: Le point, sous l'écorce terrestre, d'où émanent les ondes de chocs d'un séisme.
[source : WALKER Jane, DE VISSCHER Myriam (1993) - Les tremblements de terre - Ed. Gamma, Ed. Héritage, 32 p.]

 


Foyer (2)

: Point origine de la rupture au sein de l'écorce terrestre engendrant le séisme. Les foyers peuvent être à plus ou moins grande profondeur sous la surface du sol. La majorité des foyers sismiques en France métropolitaine sont situés entre 5 et 15 km de profondeur. Ils peuvent être plus profonds dans les zones où une plaque plonge sous une autre, comme aux Antilles (jusqu'à 200 km sous la surface), au Japon et en Amérique du Sud ( jusqu'à 700 km sous la surface).
[source : LAMBERT Jérôme (sous la dir.) (1997) - Les tremblements de terre en France, hier, aujourd'hui, demain... - Ed. BRGM, 196 p.]

 


Installation à risque normal

: bâtiments, équipements et installations pour lesquels les conséquences d’un séisme demeurent circonscrites à leurs occupants et à leur voisinage immédiat.
[source : BRGM]

 


Installation à risque spécial

: bâtiments, équipements et installations pour lesquels les effets sur les personnes, les biens et l’environnement, de dommages mêmes mineurs résultant d’un séisme, peuvent ne pas être circonscrites au voisinage immédiat des dits bâtiments, équipements et installations.
[source : BRGM]

 


Intensité

: Expression de la violence ou de l'importance d'un phénomène, évaluée ou mesurée par des paramètres physiques ( hauteur ou vitesse de submersion par exemple)
[source : Ministère de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement, Ministère de l'Equipement, des Transport et du Logement (1999) - Plan de Prévention des Risques naturels (PPR) - risque d'inondation. Guide méthodologique, La Documentation Française, 121 p.]

 


Intensité

: Classification de sévérité de la secousse au sol en fonction des effets observés (personnes, objets, bâtiments…) dans une zone donnée.
Les deux principales échelles utilisées en France (MSK64 et EMS-98) comportent 12 degrés (notés en chiffres romains). Le degré I correspond à une secousse imperceptible (même dans des circonstances favorables), les dégâts aux bâtiments commencent au degré V et deviennent importants (destructions de bâtiments) à partir de VIII. Le degré XII caractérise une catastrophe généralisée, les effets atteignant le maximum concevable.
L’échelle EMS-98 constitue aujourd’hui l’échelle de référence en Europe.
[source : Site Internet du Plan Séisme, programme national de prévention du risque sismique, 2012]

 


Intensité épicentrale

: Intensité à l'épicentre du tremblement de terre. Elle est évaluée à l'aide d'une carte macrosismique où sont reportées toutes les intensités déterminées en différents lieux, en fonction des observations disponibles. Elle permet d'exprimer l'importance d'un séisme historique. Pour les séismes actuels, des corrélations statistiques peuvent être établies entre intensité épicentrale et magnitude, en fonction de la profondeur du foyer. Ces corrélations permettent, en retour, d'estimer la magnitude probable des séismes historiques.
[source : LAMBERT Jérôme (sous la dir.) (1997) - Les tremblements de terre en France, hier, aujourd'hui, demain... - Ed. BRGM, 196 p.]

 


Magnitude (1)

: Introduite initialement par Richter en 1935, la magnitude est une mesure de la taille d'un séisme. Elle est calculée à partir de l'enregistrement des amplitudes maximales de trains d'ondes sismiques particuliers en une ou plusieurs stations d'observation. La magnitude qui est mesure continue n'a pas, comme l'intensité, de limite inférieure ou supérieure. Les sismographes actuels permettent ainsi de détecter des séismes de magnitude négative alors que la magnitude du plus gros séisme enregistré à ce jour (séisme du Chili, 1960) est de 9. Lorsque la magnitude augmente de une unité, l'énergie sismique est multipliée par 30.
[source : LAMBERT Jérôme, LEVRET-ALBARET Agnès (1996) - Mille ans de séismes en France. Catalogue d'épicentres, paramètres et références. Ouest éditions, Presses Académiques, 75 p.]

 


Magnitude / Echelle de Richter

: La magnitude représente l’énergie libérée par une source sismique sous forme d’onde pendant un séisme, elle est estimée à partir de l’enregistrement du mouvement du sol pendant un séisme par des sismomètres. C’est une valeur caractéristique de la « puissance » d’un séisme.
L’« échelle de Richter » mesure la magnitude des séismes. Elle n’a, par définition, aucune limite théorique (ni inférieure ni supérieure). Se fondant sur des critères physiques (taille maximale d’une secousse tellurique et énergie rayonnée correspondante), on estime néanmoins qu’une valeur limite doit exister : la magnitude des plus violents séismes connus à ce jour ne dépasse pas 9,5. A partir d’une magnitude 5,5 un séisme dont le foyer est peu profond peut causer des dégâts notables aux constructions.
[source : Site Internet du Plan Séisme, programme national de prévention du risque sismique, 2012]

 


Réplique

: Séisme succédant, dans une zone proche, à un autre séisme (dit séisme principal).
[source : Site Internet du Plan Séisme, décembre 2010]

 


Risque sismique

: Pertes économiques et en vies humaines pouvant résulter de l'aléa sismique. Le risque sismique est le produit de l'aléa par la vulnérabilité à cet aléa. Il peut être évalué à l'échelle d'un site ou d'une région. Il dépend de la période de référence considérée, des personnes et des biens exposés et, pour ces derniers, de leur implantation et de leur résistance aux ébranlements.
[source : LAMBERT Jérôme (sous la dir.) (1997) - Les tremblements de terre en France, hier, aujourd'hui, demain... - Ed. BRGM, 196 p.]

 


Séisme / Tremblement de terre / Secousse tellurique

: Ce sont des vibrations de l’écorce terrestre provoquées par des ondes sismiques qui rayonnent à partir d’une source d’énergie élastique créée par la rupture brutale des roches de la lithosphère (partie la plus externe de la terre).
[source : Site Internet du Plan Séisme, programme national de prévention du risque sismique, 2012]

 


Sismicité

: Distribution géographique des séismes en fonction du temps.
[source : LAMBERT Jérôme (sous la dir.) (1997) - Les tremblements de terre en France, hier, aujourd'hui, demain... - Ed. BRGM, 196 p.]

 


Sismogramme

: Un sismogramme (ou séismogramme) est une représentation graphique de l'enregistrement d'une onde sismique, c’est-à-dire d'un séisme, généralement réalisé au moyen d'un sismographe.
[source : Wikipédia]

 


Sismographe

: instrument qui détecte les ondes sismiques provoquées sur terre par les séismes ou les explosions. Un sismomètre est un appareil qui ne fait que détecter les ondes alors qu'un sismographe les détecte et les enregistre. L'utilisation de ces termes est cependant variable et on les emploie parfois indifféremment.
[source : Encarta MSN]

 


Sismomètre

: Appareil permettant d'enregistrer les vibrations du sol. Cet enregistrement est appelé un sismogramme.
[source : LAMBERT Jérôme (sous la dir.) (1997) - Les tremblements de terre en France, hier, aujourd'hui, demain... - Ed. BRGM, 196 p.]

 


Tectonique

: Ensemble des déformations des matériaux de la croûte terrestre (subsidence, surrection ... ) sous l'action de contraintes générant plis, failles, montagnes, bassins sédimentaires, etc.
[source : LAMBERT Jérôme (sous la dir.) (1997) - Les tremblements de terre en France, hier, aujourd'hui, demain... - Ed. BRGM, 196 p.]

 


Vulnérabilité d’une construction au séisme

: elle mesure l’importance des dommages attendus lors d’un séisme d’une intensité donnée.
[source : http://www.cete-aix.fr]

 


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