Cet ouvrage, très documenté et très complet, a pour principal objectif, de traiter de la radioécologie et des effets de l’irradiation sur les organismes vivants et, bien entendu, dans ce cadre, sur l’homme.

   Pour ce faire, afin que ces éléments soient accessibles au plus grand nombre, la première partie donne les connaissances de base nécessaires à la compréhension des parties principales : radioécologie, risque radioactif pour l’homme. Dans cette première partie, on trouvera, outre des notions de physique, des indications sur l’historique de la découverte de la radioactivité, et sur les applications de l’énergie nucléaire, des notions particulièrement importantes sur l’écologie, la génétique et l’origine des radionucléides présents dans notre environnement.

   Les deuxième et troisième parties traitent de façon très détaillée et complète de ce que recouvre la radioécologie, particulièrement le devenir des radioéléments dans l’environnement, la contamination qui en résulte pour les organismes vivants et le risque radioactif pour l’homme.

   Enfin, pour être complet, la quatrième partie se penche sur le problème des déchets radioactifs et des accidents nucléaires, principalement sur leurs conséquences pour l’environnement et l’homme, sans entrer dans le détail technique de leurs causes et de leur déroulement.

   On a donc là, un ouvrage particulièrement utile pour tous ceux qui s’intéressent ou oeuvrent dans le domaine des conséquences des utilisations de la radioactivité tant civiles que militaires, sur l’environnement et les êtres vivants. Ces domaines se révèlent particulièrement complexes par les interactions multiples entre les différents compartiments des écosystèmes et ce livre est donc plus particulièrement accessible à des lecteurs ayant une certaine connaissance en la matière, pour lesquels il sera alors un ouvrage de base absolument nécessaire.

   Les connaissances en la matière étant en constante évolution, le livre fait apparemment le point jusqu’en 2011 - 2012. Il sera probablement très utile qu’il fasse l’objet d’un complément dans deux ou trois ans, compte tenu du suivi des conséquences des deux accidents de Tchernobyl et de Fukushima.