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Systèmes d’alerte précoce pour les aléas naturels et environnementaux : virage ou mirage technologique ?

Systèmes d’alerte précoce pour les aléas naturels et environnementaux : virage ou mirage technologique ?

Auteurs : Bernatchez, Pascal - Didier, David - Dumont, Dany
Année de parution : 2017
Langue : Français
Numéro périodique : Volume 30, numéro 2 Revue des Sciences de l'eau
Pagination : p. 115–146
Collation : 1 fichier en ligne

Les systèmes d’alerte précoce sont un moyen de réduction des risques naturels. Bien qu’ils soient appliqués depuis plusieurs décennies pour la plupart des aléas, notamment pour les aléas hydrométéorologiques et géologiques, ils sont généralement inefficaces. Le Québec est sujet à une multitude d’aléas hydrométéorologiques (verglas, déluge, submersion, érosion, etc.), certaines occurences dans les dernières décennies ont mené à un questionnement des acteurs quant à l’efficacité de réponse des systèmes en place. Grâce à une revue exhaustive de la littérature, cet article fait ressortir les conditions qui permettent l’opérationnalisation efficace des systèmes d’alerte précoce, en les positionnant dans le contexte d’une gestion de risque. Elle synthétise également les facteurs qui contraignent son fonctionnement et souligne certains critères de réussite. Plusieurs facteurs techniques, administratifs et sociaux influencent leur fonctionnement alors que la principale contrainte à leur efficacité réside dans la communication de l’alerte et dans la réponse non appropriée qui y fait suite. Mettre en opération un système d’alerte précoce efficace demande une approche holistique en opposition aux systèmes de communication linéaire basés sur la technologie qui voit la population à la fin du processus. Si l’intérêt des systèmes d’alerte précoce est de diminuer le risque encouru par une population, amoindrir sa vulnérabilité exige que le type de système soit adapté au contexte local. Joindre les connaissances scientifiques au savoir local peut contribuer à cibler les besoins réels et facilite la transmission des connaissances pour l’ensemble des acteurs. Cette collaboration peut se réaliser grâce à un suivi environnemental. Pour diminuer la vulnérabilité, un retour d’expérience des communautés vers le système semble nécessaire.

Type : Ressource électronique
Lien : https://doi.org/10.7202/1042922ar

 

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