Jusque dans les années 1970, les centrales nucléaires étaient jugées intrinsèquement sûres, par conception. L’accident était appréhendé comme hautement improbable, pour ne pas dire impossible par les concepteurs et exploitants ; cela en dépit d’incidents récurrents qui ne faisaient l’objet d’aucune publicité. Tout bascule en 1979 avec l’accident Three Mile Island (TMI) aux États-Unis. Largement médiatisé malgré l’absence de victimes, il apporte la preuve qu’un accident dit « majeur », ici avec fusion du cœur, est possible. Dans les décennies suivantes, deux autres accidents majeurs, classés 7 sur l’échelle INES, surviennent : Tchernobyl en 1986 et Fukushima en 2011.
Notes : Article en ligne. Consulté le 30/04/2021.
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