Dans quelle mesure les associations constituent-elles des acteurs de cette "nouvelle" politique publique fondée sur le slogan "retrouver la culture du risque" ? Comment ces groupes organisés, que la théorie démocratique conçoit comme les représentants de la "société civile" et le signe de son dynamisme, se positionnent-ils par rapport à ce programme d’action et aux changements qu’il vise ? Ce questionnement est le fil directeur de cette étude consacrée aux mobilisations associatives dans le secteur de la prévention des inondations. Il conduit à souligner des différences d’objectifs et d’orientations entre les divers types de groupements associatifs qui interviennent en ce domaine. On peut considérer une association comme la pointe émergée d’un mouvement social plus vaste qui la précède dans son existence et la soutient dans ses revendications. De ce point de vue, les associations mobilisées autour des problèmes d’inondations ne forment pas un ensemble homogène. Elles ne participent pas d’un même mouvement social, au sens d’une action concertée en faveur d’une cause, aussi largement entendue soit cette dernière. Des causes a priori différentes voire opposées sont construites et défendues par les associations à propos des enjeux de prévention.
Notes : Document téléchargeable sur le site de la documentation Française
Mots clés :
[ Brochure / Plaquette d'information ]
Office français de la biodiversité (OFB)
2024, 24 p., Office français de la biodiversité (OFB)
[ Rapport / bilan / guide ]
2024, 88 p.
[ Brochure / Plaquette d'information ]
Centre Européen de Prévention des Risques (CEPRI)
2024, 2 p., Orléans : CEPRI
[ Livre ]
2022, 318 p., Paris : Ecole Nationale Supérieure des Officiers de Sapeurs-Pompiers