Le glissement est un déplacement généralement lent (quelques millimètres par an à quelques mètres par jour) sur une pente, le long d’une surface de rupture appelée « surface de cisaillement » identifiable, d’une masse de terrain cohérente, de volume et d’épaisseur variables.
Cette surface est généralement courbe (glissement circulaire), mais elle peut aussi se développer à la faveur d’une discontinuité préexistante telle qu’un joint de stratification (glissement plan). Les profondeurs des surfaces de glissement sont très variables : de quelques mètres à plusieurs dizaines de mètres, voire la centaine de mètres pour certains glissements de versant.
Des indices caractéristiques peuvent être observés dans les glissements de terrain actifs : niches d’arrachement, fissures, bourrelets, arbres basculés, zones de rétention d’eau, etc.
Le fluage est un mouvement lent de matériaux plastiques sur faible pente qui résulte d’une déformation gravitaire continue d’une masse de terrain non limitée par une surface de rupture clairement identifiée, mais par une zone de transition avec le massif stable.
La coulée de boue est un mouvement rapide d’une masse de matériaux remaniés, à forte teneur en eau et de consistance plus ou moins visqueuse. Elle prend fréquemment naissance dans la partie aval d’un glissement de terrain.