Les incendies ou feux de végétation sont des sinistres qui se déclarent dans une formation végétale, qui peut être de type forestière (forêts de feuillus, de conifères ou mixtes), subforestière (maquis, garrigues ou landes) ou encore de type herbacée (prairies, pelouses…).
On appelle incendies ou feux de forêt ceux qui se déclarent et/ou se propagent dans des formations forestières ou subforestières. Compte tenu qu’il n’y a pas de définition juridique de ces termes, on se reporte à l’état physique des terrains concernés et non à leur classement administratif (tel celui du cadastre) ; quant aux définitions techniques, les divergences s’estompent sous l’effet d’une volonté d’harmonisation internationale.
Ainsi, la base de données sur les incendies de forêt en France (BDIFF – voir § 3.1 ci-après) appelle incendie de forêt un incendie concernant soit une forêt (couverture par des arbres supérieure à 10 %) soit d’autres terres boisées (couverture par des arbres comprise entre 5 et 10 % ou couverture par d’autres végétaux ligneux supérieure à 10 %), à condition que ces deux types de formations aient une surface minimale d’un demi-hectare et s’étendent sur une largeur supérieure à 20 mètres. La base Prométhée, de conception antérieure et concernant uniquement la région méditerranéenne française (voir § 2.3 ci-après), distingue d’une part les feux de forêts, garrigues, maquis et landes (si ces formations s’étendent sur au moins un hectare d’un seul tenant) et d’autre part les feux de l’espace rural et périurbain (pour tous les autres cas)...