Jeudi 22 mars 2012 14h30, la sonnerie intercours est activée
manuellement par le personnel de la loge pour diffuser le signal d’alerte
« mise à l’abri » de l’établissement. Chacun applique les consignes
et la chef d’établissement distribue les missions essentielles aux adultes
présents à la cellule de crise.
Etaient présents pour observer l’exercice : un
représentant de la mairie de Seyssins, un représentant de l’IRMa et un
représentant de l’Education Nationale. A savoir, la gestionnaire de l’établissement
est volontairement sortie « du jeu » pour suivre le comportement dans
les zones de mise à l’abri.
Certains élèves de 4ème
qui avaient participé à l’atelier risques majeurs en février 2012 ont été
associés activement cette
simulation : une élève a tenu une main courante, un autre a joué le rôle
d’un élève malade et deux autres ont fait les messagers.
L’exercice a duré une bonne heure,
temps nécessaire pour faire le bilan « nominatif » des personnes
présentes dans l’établissement au moment de la mise à l’abri : 452 élèves
et 50 adultes.
A retenir / les principales
observations :
- Il faut créer un tableau « prêt
à remplir » pour identifier les responsables de zone et les messagers
(pour savoir qui fait quoi et qui est où). Ce tableau sera rempli au moment de
la distribution des missions.
- Il est possible d’utiliser les
classes vides pour éviter de laisser les élèves assis par terre dans les
couloirs.
- La sonnerie n’est pas audible dans
la cuisine. Il
faut donc qu’un responsable de la cellule de crise téléphone pour alerter le
personnel.
- Les adultes présents à la cellule
de crise sans mission prioritaire peuvent être affectés à des zones de mise à
l’abri pour, par exemple, assurer la distribution de l’eau, accompagner les
élèves aux toilettes, …
- Les consignes à appliquer doivent
être diffusées aux adultes présents occasionnellement dans l’établissement
comme par exemple l’infirmière et le conseiller d’orientation. Ils doivent se
rendre à la cellule de crise dès que le signal d’alerte est diffusé.
- Il faut penser à ouvrir les
toilettes qui sont habituellement fermées à clef. (mission à attribuer lors du
déclenchement du PPMS).
- Les responsables de zone ne
doivent pas prendre de décision sans en référer au préalable à la chef
d’établissement.
- Le responsable de la zone
« accueil » doit fermer les doubles portes pour mieux
« isoler » sa zone par rapport aux entrées après déclenchement du
PPMS. Il doit également enregistrer sur la fiche préétablie le nom des personnes
(élèves ou adultes) qui arrivent et faire un bilan régulier à la chef
d’établissement.
- L’infirmière, si elle est présente
dans l’établissement lors de la mise en œuvre du PPMS, doit porter un gilet
fluo.
- Les fiches préétablies pour faire
l’appel après alerte doivent être refaites. Actuellement, elles ne mentionnent
que le cas de l’évacuation. Il faut modifier le titre pour éviter toute
confusion.
- Chaque responsable de zone doit
avoir une pochette avec à l’intérieur son matériel : gilet fluo mais aussi
les fiches d’observation individuelle et la liste des secouristes.
- Lors de la levée de l’alerte, les
enseignants doivent accompagner les élèves jusqu’à la cour.
- La loge doit pouvoir ouvrir le
portillon d’entrée de l’établissement. Cependant, elle ne doit pas ouvrir la
porte du bureau située à proximité de la porte d’entrée du bâtiment, ceci afin
des rester le plus possible en sécurité (« confiné »). Une affiche
expliquant le lieu d’accueil des nouvelles arrivées doit être créée au
préalable et mise en place lors du déclenchement de l’alerte. Cette affiche
doit être traduite en anglais dans le cas où l’établissement accueille des
personnes anglophones.
- Il faut indiquer sur les brassards
des messagers à quelle zone de mise à l’abri ils sont affectés.
- Lors du prochain exercice, il faut
penser à mettre un thermomètre dans une salle.
- Les kits « activités » pour occuper les élèves
n’ont pas été utilisés.
Conclusion :
La volonté de l’équipe de direction et le temps accordé à la démarche PPMS au
collège de Seyssins sont un exemple à suivre. Un exercice PPMS par an est le minimum
qu’il faut conseiller. En effet, lorsque 12 mois s’écoulent entre deux
simulations, les réflexes et le retour d’expérience ne sont pas optimisés d’un
exercice à l’autre. Deux exercices par an permettraient de valider les
améliorations apportées à l’organisation et aux supports et d’ancrer les
reflexes comportementaux.
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