Information des acquéreurs et locataires d'un bien immobilier (IAL) :
http://www.isere.pref.gouv.fr/Politiques-publiques/Amenagement-du-territoire-construction-logement/IAL-Informations-Acquereur-Locataire
Voir aussi la fiche sur Georisques.gouv.fr :
https://www.georisques.gouv.fr/mes-risques/connaitre-les-risques-pres-de-chez-moi
Type d'événement | Secteur | Date | Photos |
1 | chute de pierres et de blocs | BEC MARGAIN | Années 1950 |
2 | chute de pierres et de blocs | BEC MARGAIN | 17/08/1979 |
3 | chute de pierres et de blocs | LA VACHERE | 14/01/1984 |
4 | chute de pierres et de blocs | Tout le long du versant | Régulièrement |
5 | chute de pierres et de blocs | Falaise Bec Margain | 21/03/2005 |
6 | crue torrentielle | Torrent du CRAPONOZ, de MONFORT, du TAILLOUX. | 1973 |
7 | inondation de plaine | CIC (champs d'inondation contrôlé) des îles de Crolles | 15/11/2023 |
"A la frontière des communes de Crolles et de Bernin, une érosion localisée sur la digue du Craponoz a été constatée le 19 janvier dernier. Cet incident fait suite à plusieurs crues successives qui ont sollicité l’ouvrage, vieillissant, et l’ont ainsi fragilisé. Cette érosion menace la zone industrielle avoisinante."
"Les collectifs STop Micro et Grignon organisaient, lundi 15 mai 2023, un rassemblement devant l'Agora à Saint-Ismier, en marge du conseil communautaire du Grésivaudan. Objectif : interpeller les élus sur leur soutien aux industries locales - notamment des semi-conducteurs - accusées de l'accaparement de l'eau et des sols. Le premier collectif dénonce ainsi le "pillage" de l'eau potable par STMicroelectronics et Soitec, bientôt aggravé selon lui par l'extension de l'usine ST de Crolles. Le second milite, lui, contre la création de la nouvelle zone d'activités de Grignon, à Pontcharra, craignant de voir disparaître 8 hectares de terres agricoles."
"« Ce PLU permet encore plus que le précédent de maîtriser notre foncier. On a ajouté plus d’un hectare et demi de terres agricoles », a insisté Patrick Ayache, l’adjoint en charge de l’urbanisme, très fier de ne pas bétoniser la ville. Au cours des 50 derniers mois, de nombreuses étapes ont rythmé l’élaboration de cette révision de PLU. Une d’elles aura été plus importante que toutes les autres. Le choix d’un cap politique, incarné par le projet d’aménagement et de développement durable, le PADD. C’est le socle de ce PLU. Il a déterminé les zonages, le règlement et les OAP, opérations d’aménagement programmé, et acté les grands enjeux de demain, la modération de la consommation d’espaces naturels agricoles et forestiers entre autres"
"« En Oisans, nous sommes de plus concernés par les retenues collinaires et la neige artificielle. Il est grandement temps d’en discuter, et de se réorienter ». Véronique, Jacques et Perrine, venus de Saint-Pancrasse, ne disent pas autre chose. « Agrandir STMicro ? Pour quoi ? Toujours plus d’objets connectés. A-t-on vraiment besoin de tout ça ? On ne prend pas en compte les conséquences d’un tel pillage des ressources ». Et qu’on ne leur dégaine pas le fameux argument de la création d’emploi… « Bien sûr, c’est ce qu’on dit toujours, mais des emplois, on peut en créer ailleurs, dans d’autres secteurs ». Sensibilisés par les sécheresses de l’été et de l’hiver, ils en sont persuadés : « L’eau doit être défendue. Sinon… » Sinon, le drame couve, assurent les militants. « 32 jours sans eau cet hiver ; des nappes phréatiques qui sont pour 80 % d’entre elles en niveau bas ; les bassins versants du nord-Isère en vigilance sécheresse ; et des paysans qui font face à des restrictions alors que les entreprises obtiennent des dérogations : oui, la guerre de l’eau a lieu. On n’en veut pas, mais nous la vivons », assène le collectif STop Micro."
"Face au manque de foncier et à un marché de l’immobilier en forte tension, la Ville de Crolles, soumise comme les autres aux objectifs du ZAN, a fait des choix très politiques. Comme celui de restituer cet hectare au parc Paturel où il était question d’y construire 180 logements. Si le parc Paturel est aujourd’hui un élément clé du PLU en cours de révision, ce n’est pas un hasard. Cette extension rejoint les ambitions du ZAN qui visent à préserver la biodiversité et limiter l’imperméabilisation des sols.« Il faut évidemment des logements. Ils sont nécessaires à l’activité économique et vice-versa. Mais nos concitoyens attendent des villes soutenables. Cette densification se doit d’être raisonnée, raisonnable et acceptable, sinon ça ne fonctionnera pas ». « L’activité économique, c’est quand même le nerf de la guerre aujourd’hui, mais il est vrai que ce développement économique demain devra lui aussi muter. Nos zones d’activités devront être plus vertueuses ». Le mot d’ordre venu d’en haut, « densifier pour protéger », ne pourra donc plus seulement s’appliquer à la ville. « En Asie du sud-ouest, on est déjà en capacité de mettre deux salles blanches l’une sur l’autre. La hauteur des bâtiments n’est plus de 25 m mais de 50 m. Les populations vont devoir accepter l’idée."
"Ce lundi matin, une délégation de 12 élus et techniciens québécois du Comté de Nicolet-Yamaska, en mission en France jusqu’au 11 mars pour s’inspirer des expériences et projets mis en place pour lutter et s’adapter aux changements climatiques, a été reçue au siège de la Communauté de communes du Grésivaudan à Crolles par le président Henri Baile. Les Québécois étaient particulièrement intéressés par les solutions nature mises en place dans le Grésivaudan et comment ce territoire s’organise sur l’approvisionnement en eau et dans sa gestion de l’eau potable ; mais aussi comment il anticipe les crues printanières plus hâtives, leur augmentation en fréquence et en intensité qui affectent les infrastructures municipales… Et enfin comment ce territoire arrive à mesurer l’impact de cette politique. La délégation était ensuite attendue à Lyon pour deux jours."
"Si Ectra veut augmenter son volume de stockage de produits chimiques inflammables et toxiques sans avoir à agrandir son site, c’est parce qu’elle a pour principal client… ST. Or le géant franco-italien des semi-conducteurs va investir 5,7 milliards d’euros dans une nouvelle unité de production d’ici 2026. Ectra se doit donc de suivre. Alors vendredi soir, le conseil municipal de Crolles était amené à émettre un avis quant à ce classement Seveso qui n’engage pas seulement l’entreprise dans la gestion de ce risque supplémentaire. La commune va devoir mettre en œuvre à son tour des servitudes et un périmètre de sécurité autour de cette société, pour contenir un potentiel danger inhérent à ce seuil haut. Et ainsi protéger la population, car si ce classement aboutit, elle devra revoir son Plan communal de sauvegarde (PCS) et son Plan particulier d’intervention (PPI) vis-à-vis de l’organisation des secours."
"La montée le long des rails (interdite au public), tenant encore par on ne sait quel miracle, est devenue un but de promenades dominicales. Un an que les riverains suivent pas à pas l’avancée d’un chantier, dont ils ne connaissent toujours pas l’issue. Car si les travaux dans le torrent sont depuis longtemps achevés, afin de garantir la protection des populations en aval, personne ne peut dire si le funiculaire grimpera à nouveau en direction du Plateau des Petites-Roches. Ce 29 décembre 2021, l’orage a surpris tout le monde. Dans la rue Saint-Sulpice en contrebas de la RD1090, Laurent Frémaux nous montre les vidéos qu’il a conservées sur son téléphone portable. « Une vague de boue a soudain surgi… » Sur l’écran, on voit la route ensevelie sous les flots d’une rivière impétueuse et boueuse. Elle bouscule tout sur son passage. Elle envahit les garages, les caves et rez-de-chaussée. Les murets de cailloux montés à la hâte par les pelles araignées du Symbhi (Syndicat en charge des bassins hydrauliques de l’Isère), les pompiers, les services techniques des communes de Crolles et Lumbin et tous les habitants aux manches bien retroussées ne réussissent pas à protéger tout le monde. Dans la plaine, on a les pieds dans l’eau. Mais la chaîne de solidarité permet de limiter le gros des dégâts aux abords de la gare du funiculaire. Aujourd’hui confrontés à la lenteur des démarches administratives, aux délais juridiques incompressibles et aux études géologiques et hydrauliques, les riverains prennent leur mal en patience. "
"Il s’est passé près d’un an depuis la catastrophe de Montfort et les violentes intempéries qui ont gravement endommagé le funiculaire de Saint-Hilaire. Les premières études pour déterminer l’aléa chutes de blocs ainsi que le risque torrentiel auraient dû sortir fin 2022. Elles ne commenceront qu’en février 2023. Le marché vient tout juste d’être lancé. La première porte sur la dangerosité de la falaise de Chartreuse. Elle va déterminer l’aléa “chute de blocs”. La seconde vise le risque torrentiel lié au cours d’eau de Montfort. Leurs travaux devraient durer au moins cinq mois. Ce qui laisse supposer une restitution des premiers résultats au mieux pour l’été 2023, mais plus probablement en fin d’année."
Chutes de pierres et de blocs depuis la falaise du Bec Margain 21/03/2005
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Chutes de pierres et de blocs depuis la falaise du Bec Margain 21/03/2005
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Chutes de pierres et de blocs depuis la falaise du Bec Margain 21/03/2005
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Chutes de pierres et de blocs depuis la falaise du Bec Margain 21/03/2005
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Vue aérienne du hameau de Montfort 27/10/2006
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Vue aérienne du hameau de Montfort 27/10/2006
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Vue aérienne du hameau de Montfort 27/10/2006
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Vue aériene de la ville de Crolles et de STMicroelectronics 27/10/2006
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Vue aériene de STMicroelectronics à Crolles 27/10/2006
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Vue aériene de la zone industrielle de Crolles 27/10/2006
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Vue aériene de la zone industrielle de Crolles 27/10/2006
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Vue aériene de la zone industrielle de Crolles 27/10/2006
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Vue aériene de la zone industrielle de Crolles 27/10/2006
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Vue aériene de la zone industrielle de Crolles 27/10/2006
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Vue aériene de la zone industrielle de Crolles 27/10/2006
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