"Les gestionnaires d’infrastructures portuaires maritimes sont habitués de longue date à dimensionner leurs ouvrages pour résister aux événements climatiques extrêmes. Le changement climatique induit principalement des évolutions de rythme de remontée marin, de modification des houles, de diminution des périodes de retour des niveaux marins extrêmes, de variation des conditions de vent et de modification des précipitations extrêmes. À leur tour ces inducteurs climatiques (drivers) peuvent submerger des terminaux, perturber le fonctionnement des infrastructures de desserte ou inonder les terminaux. Une approche systémique est donc requise pour aborder l’adaptation au changement climatique des infrastructures des ports maritimes pour la navigation dans ses diverses composantes. Pour les gestionnaires d’infrastructures fluviales de navigation, les principaux sujets de préoccupation liés au changement climatique sont de nature hydrologique : il leur faut donc s’adapter à l’allongement des périodes d’étiage sur nombre de cours d’eau, à la désaisonnalisation des régimes hydrologiques, à l’apparition de crues rapides liées à de fortes précipitations localisées, à la prolifération de certaines espèces invasives liées au réchauffement des températures des cours d’eau et aux conséquences des modifications des niveaux des nappes sur la pérennité des digues. Pour le moment les restrictions de navigation sont assez limitées mais à l’avenir les conflits d’usage de l’eau seront plus prégnants. Là aussi une approche systémique est nécessaire aux gestionnaires pour aborder la question de l’adaptation."
Mots clés :
Voir aussi :
[ Brochure / Plaquette d'information ]
Office français de la biodiversité (OFB)
2024, 24 p., Office français de la biodiversité (OFB)
[ Rapport / bilan / guide ]
2024, 88 p.
[ Brochure / Plaquette d'information ]
Centre Européen de Prévention des Risques (CEPRI)
2024, 2 p., Orléans : CEPRI
[ Livre ]
2022, 318 p., Paris : Ecole Nationale Supérieure des Officiers de Sapeurs-Pompiers