Crue estimée entre 65 et 70m³/s à Brignais, proche de la centennale telle que définie par Sogreah en 1998 et cinquantennale à Givors (la fréquence est décroissante de l’amont vers l’aval). Les études suivantes ont permis d'affiner la fréquence de retour de la crue qui est aujourd'hui considérée comme équivalente à une crue trentennale (source : PPRi 2012).
Les débordements du Garon ont affecté les activités commerciales du centre ville, de nombreuses habitations, des établissements recevant du public (deux écoles et un collège notamment) ainsi que des voiries. Brignais est la ville qui a compté le plus grand nombre d’enjeux exposés lors de la crue de décembre 2003. La commune abrite près des 2/3 des enjeux présents en zone inondable sur le bassin versant ainsi que le plus grand nombre de résidences (particulières ou collectives) et d’activités économiques touchées par la crue.
Le coût des dommages a été évalué à 7,25 millions d’euros pour l’ensemble du bassin versant. Le coût des travaux post-crue en rivière a été lui estimé à 1,72 millions d’euros. La commune de Brignais représente près de 2/3 du montant total des dommages sur le bassin versant.