Depuis 2016, la doctrine nationale de protection des populations en cas d’accident nucléaire a évolué afin de tenir compte des enseignements tirés de l’accident de Fukushima au Japon. Elle amène les autorités sous la responsabilité des préfets de départements à étendre les périmètres des Plans Particuliers d’Intervention (PPI) autour des centrales nucléaires, de 10 à 20 km. Intégré au dispositif ORSEC, le PPI est un dispositif local de sécurité civile pour faire face à un accident nucléaire... Suite
Depuis 2016, la doctrine nationale de protection des populations en cas d’accident nucléaire a évolué afin de tenir compte des enseignements tirés de l’accident de Fukushima au Japon. Elle amène les autorités sous la responsabilité des préfets de départements à étendre les périmètres des Plans Particuliers d’Intervention (PPI) autour des centrales nucléaires, de 10 à 20 km. Intégré au dispositif ORSEC, le PPI est un dispositif local de sécurité civile pour faire face à un accident nucléaire majeur. Les communes nouvellement concernées auront des obligations, notamment celle d’élaborer un Plan Communal de Sauvegarde (PCS) et d’assurer l’information préventive des populations. À l’échelle des dix-neuf centres nucléaires de production d’électricité du pays, ce sont donc plusieurs centaines de communes qui sont impactées par ces changements.