Initiatives locales & bonnes pratiques
1) Les risques naturels ne suscitent pas spontanément l’intérêt des habitants mais la majorité d’entre eux aimeraient malgré tout recevoir des informations sur le sujet
Les réponses à la première question sont sûrement à rapprocher de celles sur la préoccupation. 85% des personnes interrogées s'estimaient en effet pas du tout ou seulement un peu préoccupées par les risques naturels. Il est donc plutôt logique que 88% d'entre elles déclarent ne pas rechercher activement une information sur ces risques. Il ne s'agit malgré tout pas d'un réel désintérêt pour la question puisque 59% des personnes interrogées aimeraient malgré tout recevoir des informations sur les risques.
2) Etre informé sur les risques est plutôt rassurant pour 56% des personnes interrogées
La encore les réponses à cette question sont plutôt logique puisque que le pourcentage de personnes qui aimeraient recevoir des informations sur les risques et qui éprouvent un sentiment rassurant du fait d'être informées est presque identique (59% et 56%). Il est important de noter que les réponses à cette question prouvent, comme cela avait été le cas lors de l'enquête menée dans la commune de La Terrasse, que l'idée couramment avancée qu'informer la population sur les risques conduirait à lui faire peur est totalement infondée ! (lire l'article sur l'enquête menée à La Terrasse).
3) Le maire apparaît comme l’acteur le plus « légitime » pour informer la population sur les risques
Nous observons une large majorité d’interviewés qui considèrent que le maire est la figure la plus légitime pour diffuser une information sur les risques naturels (84,8%). Les média locaux sont les autres acteurs qui possèdent une certaine légitimité aux yeux des allevardins avec les services de secours et les experts de l’Etat.
4) La prise en compte en compte des risques dans l’urbanisation est pour les allevardins le moyen de prévention le plus important
Cette conviction ne semble pas liée de près ou de loin à la connaissance du PPR (document qui réglemente l'urbanisme en fonction des risques et qui s'impose aux PLU) de la commune puisque celui-ci n'est connu que de 26% des personnes interrogées. La connaissance du PPR reste donc une connaissance « d’initiés ». Etonnamment, plus de personnes ont déclaré savoir ce qu’est un PPR (42%). La notion reste malgré tout vague et les définitions données étaient souvent eronnées. Le PPR était confondu avec des actions qui relèvent de la gestion de crise : le terme de secours est revenu très souvent dans les réponses.
5) Les consignes de sécurité sont globalement mal connues
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