« Une trombe d’eau tombant dans la région du Manival et induisant une crue exceptionnelle pourrait causer un véritable désastre pour une zone de 1500 ha de terrain des plus riches et des plus peuplés de la vallée du Grésivaudan ». C’est ainsi que l’inspecteur des forêts Charlery, chef du service de reboisement de l’Isère, décrit en 1882, le risque que représente le torrent du Manival. Objet de toutes les préoccupations au cours du 19è siècle de la part des communes de Saint-Ismier,... Suite
« Une trombe d’eau tombant dans la région du Manival et induisant une crue exceptionnelle pourrait causer un véritable désastre pour une zone de 1500 ha de terrain des plus riches et des plus peuplés de la vallée du Grésivaudan ». C’est ainsi que l’inspecteur des forêts Charlery, chef du service de reboisement de l’Isère, décrit en 1882, le risque que représente le torrent du Manival. Objet de toutes les préoccupations au cours du 19è siècle de la part des communes de Saint-Ismier, Saint-Nazaire-les-Eymes et Bernin, redouté en raison de ses multiples débordements sur son cône, le Manival a depuis subi la loi des hommes. Celle de la correction torrentielle, de la lutte contre l’érosion, de la Restauration des Terrains en Montagne. Et cela fait maintenant près d’un siècle que le Manival n’a plus causé de dégâts aux habitations et aux champs de la vallée. Aujourd’hui, il ne fait plus peur. Il fait partie du décor. Pourtant le Manival est toujours actif. Moins mauvais peut-être, mais vivant, bien vivant. Et c’est pour apprendre à mieux le connaître que nous vous proposons ce voyage au cœur d’un torrent pas comme les autres et si commun pourtant, un voyage au cœur, du Mauvais Torrent.