"En application du code des assurances, les demandes de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle ont été examinées pour les dommages causés par les mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols."

"Le séisme du Teil a fait l’objet d’un retour d’expérience scientifique (RETEX), amorcé un mois après l’évènement, dans le cadre d’une mission pluridisciplinaire menée par l’Association Française du Génie Parasismique (AFPS, 2020) et prolongée durant deux années par des géographes universitaires de Montpellier (LAGAM/UPVM3). Cet article présente une partie des résultats, ceux sur les connaissances et comportements des populations face à ce séisme, grâce à une enquête menée entre décembre 2019 et février 2020. Elle aborde huit grands thèmes permettant de mieux cerner les perceptions, les connaissances, les comportements et les attentes des populations face au risque sismique en général, et cette crise en particulier."

"Fortement endommagée par le séisme de magnitude 5,4 du 11 novembre 2019, l’église Notre-Dame-de-l’assomption du Teil est démolie en ce moment."

"11 novembre 2019 : la terre tremble dans la vallée du Rhône. Le séisme est particulièrement destructeur et fait plus de 900 sinistrés en Drôme-Ardèche. Quatre ans après le séisme du Teil, il ne reste plus que 2% des dossiers qui n'ont toujours pas été résolus. Ce qui pose encore souci aujourd'hui, c'est le délai d'attente pour voir venir les artisans. 330 millions d'euros ont été déboursés par France Assureurs pour la restauration des logements privés touchés par le tremblement de terre du Teil. Le collectif des sinistrés du Teil estime avoir amélioré les propositions d'indemnisations des victimes à hauteur de 5 millions d'euros. "

"La terre a tremblé en Ardèche. Lundi 16 octobre, à 19 h 30, un séisme, de magnitude locale de l’ordre de 6,2 à 6,4 sur l’échelle de Richter a été ravageur. Le bilan est terrible : 185 morts, 231 blessés en urgence absolue, 2 053 blessés en urgence relative et 239 disparus. Plusieurs centaines de maisons sont endommagées dont quelques-unes partiellement éboulées. Ce scénario catastrophe a été imaginé pour conclure deux formations nationales organisées par l’École d’application de la Sécurité civile (Ecasc) de Valabre, à Gardanne, dans les Bouches-du-Rhône. Au centre de cette mise en situation de 36 heures qui a débuté mardi 17 octobre au soir, l’évaluation de seize stagiaires Usar 3 (unité de sauvetage, d’appui et de recherche) et huit stagiaires CYN 3 (conseiller technique cynotechnique), issus de différents services départementaux d’incendie et de secours (Sdis). Ces spécialistes du sauvetage-déblaiement viennent achever, en Ardèche, une formation qui aura duré quinze jours."
Ardèche Immersion dans une école où la vie s’est arrêtée depuis le séisme du Teil : des mots d’enfants encore sur les tableaux : ledauphine

"Lundi 16 octobre, 19h30. La terre va trembler à Privas. Le séisme, de magnitude locale de l’ordre de 6,2 à 6,4 sur l’échelle de Richter, sera ressenti jusqu’à Lyon, au nord, et Marseille, au sud. Le bilan sera terrible : des morts, de nombreux blessés, des centaines de personnes déplacées et plusieurs centaines de maisons endommagées dont quelques-unes partiellement éboulées. Dans les heures qui suivront, le centre de traitement de l’alerte (CRTA-Codis) des sapeurs-pompiers de l’Ardèche et de la Drôme recevra de nombreux appels. Tous les centres de secours des départements seront mobilisés. Telles sont les grandes lignes du scénario catastrophe élaboré pour les besoins d’un exercice qui va se jouer en Ardèche du mardi 17 au jeudi 19 octobre. Une manœuvre d’ampleur qui clôturera deux formations nationales organisées par l’école d’application de la sécurité civile de Valabre à Gardanne (Bouches-du-Rhône). Le Sdis de l’Ardèche, et plus particulièrement l’équipe bi-départementale USAR 26/07, est en charge de l’organisation de cet exercice réparti sur cinq sites en Ardèche et un dans la Drôme. "

"Suite à la demande du député Hervé Saulignac, saisit par le collectif des sinistrés et le maire, Olivier Pévérelli, la CCR a donné son accord, le 20 juin, pour la prolongation d’une année de ce délai, qui court désormais jusqu’en novembre 2024. La CCR ne devait rembourser que les factures de travaux réalisés avant le 11 novembre 2023 alors que le collectif estime qu’entre 25 et 30 % des concernés devront prolonger les réparations jusqu’en 2024, voire 2025."

"Quatre ans après, les 904 sinistrés drômois et ardéchois, réunis en collectif, racontent leurs difficultés pour être indemnisés et tiennent à partager leur expérience avec les communes récemment touchées. Dès les premiers instants, le collectif des sinistrés du 11 novembre 2019 a contacté les communes touchées comme La Laigne en Charente-Maritime, commune la plus impactée ou encore Courson, Cram-Chaban, Surgères… “Le but c’est de montrer que c’est possible de s’en sortir. On tient à échanger avec eux pour partager notre expérience et nos conseils”, relate Jean-Yves Hernoux, secrétaire du collectif pour les sinistrés du 11 novembre 2019. Quatre ans après le séisme, 75% des 904 dossiers sont clos et les travaux achevés. D’autres comme Marita Baracand ne voient toujours pas le bout du tunnel. Après avoir déménagé six fois en trois ans passant de camping-car à caravane, elle vit désormais avec son mari dans un mobile home. Le secrétaire du collectif l’assure : “Les dossiers d’indemnisation sont un vrai marathon les premières années après le sinistre. C’est une anxiété permanente. Puis vient d’autres inquiétudes cette fois liées aux travaux et pour certains dossiers l'attente du paiement de l'indemnité différée prévue par la loi catastrophe naturelle." Depuis le séisme dans l’ouest de la France, Marita Baracand et son mari réfléchissent à la manière dont ils pourraient aider et partager leur expérience avec ces nouveaux sinistrés. "

"Dans certains quartiers, c’est encore un champ de ruines. Le Teil (Ardèche) n’en finit pas de panser ses plaies. Trois ans et demi après, plus de la moitié des maisons endommagées on été réparées, mais pas toujours parfaitement. La ville est encore en chantier. Certaines indemnisations n’ont toujours pas été versées par les assureurs. Des propriétaires d’un mas, faisant office de gîte, attendent toujours le retour de l’expert. "C’est un manque à gagner de 25-30 000 euros par an", déplore la propriétaire. "

"Depuis quelque temps le Dicrim (document d’information communal sur les risques majeurs) est distribué dans les boîtes à lettres des résidents teillois. Forts de l’expérience pendant et après séisme, les élus et services ont réactualisé le PCS et le Dicrim. Le maire Olivier Pévérelli demande que chaque foyer conserve le Dicrim à portée de main et surtout applique les consignes qui y sont annotées."