Les grandes catastrophes des années 60, 70, 80 (Feyzin, Seveso, Bhopal), ont fait évoluer à la fois les mentalités et la réglementation. A l’époque de la directive Seveso (1982), l’espoir était sensible d’une élimination des grandes catastrophes industrielle, perçues comme les dernières manifestations d’une sorte de préhistoire technologique.
Puis, la catastrophe d'AZF, aux conséquences lourdes et durables a éloigné le rêve d’un risque nul et mis en lumière une contradiction importante de notre développement : tout se concentre de plus en plus dans les aires urbaines, les usines et les hommes.
La loi risques votée en 2003, deux ans après l’accident, s’efforce d’en tirer les leçons et de mettre en place une nouvelle politique de prévention. L’analyse du risque est désormais bien plus détaillée, et elle s’appuie sur une approche probabiliste dont l’industrie nucléaire donne l’exemple depuis les années 70. Par ailleurs, les plans de prévention sont développés en concertation avec les élus et la population. Entre l’industrie et l’urbanisation, aucun équilibre ne peut être défini a priori, la synthèse entre ces deux formes d’une même expansion économique ne peut provenir que de débats et de choix politiques.
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Voir aussi :
[ Brochure / Plaquette d'information ]
Office français de la biodiversité (OFB)
2024, 24 p., Office français de la biodiversité (OFB)
[ Rapport / bilan / guide ]
2024, 88 p.
[ Brochure / Plaquette d'information ]
Centre Européen de Prévention des Risques (CEPRI)
2024, 2 p., Orléans : CEPRI
[ Livre ]
2022, 318 p., Paris : Ecole Nationale Supérieure des Officiers de Sapeurs-Pompiers