Face aux aléas de la nature qui menacent les hommes et leur patrimoine, les pouvoirs publics ont besoin d’anticiper la planification opérationnelle des secours.
- Le Centre opérationnel de gestion interministérielle des crises (Cogic) développe des outils et actions propres à modéliser et prévoir l’aléa et les moyens à mettre en œuvre. Il permet de faire le lien entre tous les niveaux de décision, du local au national.
- Au niveau des municipalités, le Plan communal de sauvegarde (PCS) est devenu, ces dernières années, l’outil incontournable de gestion du risque naturel, en organisant sur le territoire local l’alerte, l’information, le soutien et la protection des populations. Les communautés de communes ajoutent aux PCS de chacune des municipalités associées, un PICS (plan intercommunal de sauvegarde) renforçant encore l’efficacité du système.
- Pour mieux prévoir les inondations, il faut mieux les connaître. C’est le but que s’est donné la Mission risques naturels (MRN) à travers une étude des événements naturels et de leur coût, compilant de nombreuses données éparses. En les agrégeant, on peut les aborder selon des angles nouveaux qui apportent beaucoup aux acteurs de la gestion du risque naturel, assureurs et pouvoirs publics entre autres.
- De son côté, le Centre sismologique euro-méditerranéen (CSEM) teste l’utilisation de ses modes modernes de communication pour bâtir sous l’appellation sismologie citoyenne, une sorte de réseau social d’alerte en cas de séisme. On peut ainsi mesurer non pas le phénomène mais la façon dont il est ressenti.
Ce document est extrait de : Face au Risque
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Voir aussi :
[ Brochure / Plaquette d'information ]
Office français de la biodiversité (OFB)
2024, 24 p., Office français de la biodiversité (OFB)
[ Rapport / bilan / guide ]
2024, 88 p.
[ Brochure / Plaquette d'information ]
Centre Européen de Prévention des Risques (CEPRI)
2024, 2 p., Orléans : CEPRI
[ Livre ]
2022, 318 p., Paris : Ecole Nationale Supérieure des Officiers de Sapeurs-Pompiers