L’exercice de crise Paris à 50 °C, organisé par la Ville de Paris le 13 octobre 2023 dans le cadre de la refonte de sa stratégie de résilience [1], a consisté à simuler un dôme de chaleur d’une longueur et d’une intensité extrême sur le territoire parisien. Impulsé par Pénélope Komitès, adjointe à la maire de Paris en charge de l’innovation, de l’attractivité, de la prospective Paris 2030 et de la résilience, cet exercice constitue une première en France en ce qu’il est le seul à avoir pleinement associé la population, dans sa pluralité (enfants scolarisés, personnel de crèche, personnel d’un EHPAD, associations locales, habitants…), et ce tout au long du processus (préparation, jour J, phase de retour d'expérience). Par ailleurs, c’était aussi la première fois qu’un scénario mettant en jeu des températures aussi intenses était testé.
Plus de 20 000 communes doivent avoir un Plan communal de sauvegarde (PCS). Cependant, toutes ne sont pas en conformité. Certaines ont bien rempli leur obligation réglementaire, mais sans se préoccuper de son caractère opérationnel ni de sa mise à jour. Pourtant, c’est un élément crucial pour mieux anticiper les risques. En cas de catastrophe mortelle, les responsabilités peuvent être lourdes, comme le rappelle un jugement instructif du tribunal correctionnel de Grasse (Tribunal correctionnel de Grasse, 24 mars 2024, n° 1607400.0011).
Depuis plusieurs mois, des collectivités rencontrent des difficultés pour couvrir leurs risques. Des représentants de SMACL Assurances, partenaire de l’IRMa depuis douze ans, sont intervenus sur ce sujet auprès des administrateurs de l’association. L’assurabilité est un terme de plus en plus employé qui consiste à créer les conditions de la rencontre entre un assuré, qui a besoin de couvrir ses risques, et un assureur, qui doit lui proposer les meilleures offres, tout en garantissant son équilibre économique.