"Fermée depuis le 15 novembre dernier, à la suite de trois épisodes de fortes crues, la voie sur berges de Grenoble devrait rouvrir en début de semaine prochaine. Des derniers travaux de nettoyage sont menés par la métropole pour permettre la reprise de la circulation sur cet axe."

"Après avoir grimpé toute la nuit, le niveau de l’Isère est en phase de stabilisation depuis 4 heures ce mardi, à en juger par les relevés de la station Grenoble Bastille. Dans la soirée de lundi, la rivière a dépassé son dernier pic de la crue du 1er décembre, qui s’était établi à 2,59 mètres. Vers 4 heures, la barre des trois mètres a été dépassée, s’établissant à 3,05 m, une stagnation étant enregistrée ensuite. Le 15 novembre dernier, la grande crue de l’Isère (la plus importante depuis 2015) avait atteint un niveau de 3,43 m."

"Les départements de l'Isère, de la Savoie et de la Haute-Savoie ont traversé mardi un épisode pluvieux intense qui a provoqué, notamment dans la nuit de mardi à mercredi, des crues considérables à Grenoble et dans la vallée de l'Arve. "

"Rue Saint-Laurent, rue Abel-Servien ou encore rue Frédéric-Taulier, près d’une dizaine de repères sont disséminés dans le centre-ville historique de Grenoble. Ils permettent de mesurer l’ampleur de l’inondation qui a touché la capitale des Alpes en 1859. On peut donc constater que par endroit, l’eau était montée à plus d’un mètre. L’Institut des risques majeurs a réalisé un documentaire sur cette crue hors du commun. Depuis, aucune crue n’a atteint le niveau de celle de 1859."

"L’éboulement survenu dans la nuit de lundi à mardi au lieu-dit L’Escalier à la frontière entre les Hautes-Alpes et l’Isère n’a pourtant provoqué que des dégâts mineurs sur la chaussée.Un petit morceau d’enrobé seulement a dégringolé dans la Romanche. Mais le danger s’avère bien présent. Il vient d’en haut. Dans la combe de Malaval, sous le ravin du Clapier, les blocs de gneiss ne cessent de glisser sur des sols rendus instables par les récentes pluies diluviennes. C’est d’ailleurs l’un de ces rochers qui a obligé les autorités à fermer la RD1091 par mesure de sécurité : une pierre de 4 mètres cubes et 30 tonnes s’est détachée de la falaise, a perforé les filets de protection, a défoncé les deux parapets, a sauté par-dessus la voie de circulation et a terminé sa course folle dans la rivière."

"C’est l’un des chantiers prioritaires de la feuille de route relative à la gestion des milieux aquatiques et de la prévention des inondations (Gemapi) de la Métropole." Christophe Ferrari, président de la Métropole de Grenoble, a visité le chantier qui a démarré en août au niveau de la plage de dépôt du Sonnant à Gières. Chantier qui se poursuivra jusqu'en janvier prochain, représentant un investissement de 1,06 million d'euros à la charge de la Métropole. Les travaux confiés à l'entreprise Artelia visent à diminuer le risque d'inondation pour les nombreuses habitations environnantes. En juillet 2006 et en janvier 2021, le Sonnant est sorti de son lit de façon spectaculaire. "
Voir aussi "Reportage - Sécuriser les rives contre les inondations" : telegrenoble

"Reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle ont été examinées pour les dommages causés par les mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols."

"La réflexion sur l'avenir des territoires, à court, moyen et long terme, présente aujourd'hui des défis complexes. L'Atelier des Futurs est un collectif d'acteurs publics engagés dans la construction d'une culture prospective partagée à l'échelle de l'aire grenobloise. La démarche prospective est une occasion de regarder en face les changements auxquels élus, techniciens des collectivités, citoyens et membres de la société civile sont confrontés. Dans cette optique, le collectif de l'Atelier des Futurs a lancé en 2022 la démarche RARRe (Rapport Annuel des Risques et de la RÉsilience). Ce rapport annuel vise à interroger une diversité d'acteurs sur une liste objectivée des risques auxquels l'aire grenobloise est - ou pourrait être -confrontée dans un avenir proche. Ces risques identifiés sont-ils une préoccupation majeure pour les personnes interrogées ? Avons-nous négligé d'autres risques ? Les pouvoirs publics sont-ils perçus comme étant préparés à faire face à ces risques ? En tant qu’élus, nous vous invitons à apporter vos propres réponses à ces questions. Le lien ci-dessous vous permettra de participer à cette première édition du RARRe. Enquête autour des risques et de la résilience de l'aire grenobloise

"Météo France a placé l’Isère en vigilance jaune aux orages et à la canicule au moins jusqu’à ce mercredi 19 juillet. Et les prévisions annonçant des températures au-delà des 35°C ce mardi ne se sont pas trompées. Il a fait jusqu’à 36,9°C ce mardi à Saint-Martin-d’Hères et encore plus chaud à Vizille où la station a enregistré 37,3 °C un peu après à 17 heures. Les températures ont aussi battu des records à l’Alpe d’Huez (1 860 m) avec 29,5°C. À Grenoble, la température ressentie en revanche est montée bien plus haut sous l’effet du foehn avec jusqu’à 46,2°C en fin d’après-midi. En soirée, Météo Grenoble indiquait même, en ressenti, 53,3° à Vizille et 48° à Saint-Martin-d'Hères... Dans le département, pour trouver moins de 30°C ce mardi, il fallait se situer au-dessus de 600 m."

"Un orage de nature supercellulaire s'est formé, ce mercredi 12 juillet après-midi, au-dessus de l'Ardèche. Accompagné de chute de grêlons de bonne taille, il s'est déplacé vers le nord Drôme puis sur l'Isère avant de prendre la direction de la Savoie. Météo France avait rabaissé le niveau de vigilance à jaune, ce mercredi 12 juillet 2023, concernant la canicule et les orages en Auvergne-Rhône-Alpes. L'observatoire des tornades et orages violents envisageait, de son côté, la possibilité d'un nouveau front orageux dans l'après-midi. Les chutes de grêlons se sont succèdés sous la supercellule qui a génèré, "des phénomènes intenses", selon l'observatoire des tornades et orages violents. Joints peu après 18h, les services de secours et d'incendie de la Drôme et de l'Ardèche nous ont indiqué ne pas avoir relevé d'intervention marquante liée au passage de cet orage. Vers 17h45, l'orage de grêle a remonté la vallée de l'Isère en passant par Saint-Marcellin et Vinay, pour s'abattre violemment sur la métropole grenobloise vers 18h30. Suivant un axe Sud-Est / Nord-Ouest, la supercellule a ensuite pris la direction de la Savoie."
Un énorme orage de grêle traverse l'Isère : Grenoble, Saint-Marcellin et Voiron touchés : ledauphine
Saint-Martin-d'Uriage : La tempête a fait des dégâts dans la commune : ledauphine