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Post-catastrophe

Les populations à l’épreuve du séisme du Teil du 11 novembre 2019 : quelques apprentissages utiles à la prévention

Publié le 14 mars 2024

Par Stéphanie DEFOSSEZ & Frédéric LEONE

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Les populations à l’épreuve du séisme du Teil du 11 novembre 2019 : quelques apprentissages utiles à la prévention
Dans une rue du Teil deux jours après le séisme © IRMa

Le séisme du Teil a fait l’objet d’un retour d’expérience scientifique (RETEX), amorcé un mois après l’évènement, dans le cadre d’une mission pluridisciplinaire menée par l’Association Française du Génie Parasismique (AFPS, 2020) et prolongée durant deux années par des géographes universitaires de Montpellier (LAGAM/UPVM3). Cet article présente une partie des résultats, ceux sur les connaissances et comportements des populations face à ce séisme, grâce à une enquête menée entre décembre 2019 et février 2020. Elle aborde huit grands thèmes permettant de mieux cerner les perceptions, les connaissances, les comportements et les attentes des populations face au risque sismique en général, et cette crise en particulier.

Un évènement singulier

Le 11 novembre 2019, juste à la fin des cérémonies de commémoration de l'armistice de la première guerre mondiale, se produit au sud de l’Ardèche un séisme de magnitude locale MLv = 5.2 (BCSF-Rénass), et de magnitude de moment Mw = 4.9 (Delouis et al. 2021), représentant un événement rare pour la région. Même si la France métropolitaine est qualifiée de territoire à sismicité faible à modérée, plusieurs séismes historiques ont marqué les esprits, comme ceux de Lambesc (1909), d’Arette (1967), d’Epagny (1996), de Rambervillers (2003), de l’Ubaye (2014). Toutefois celui du 11 novembre 2019 semble avoir surpris les populations locales, les autorités publiques et également certains scientifiques. Le séisme a été largement ressenti par la population, dans au moins 568 localités (Schlupp et al., 2021), jusqu'à une distance d'environ 300 km de sa source, avec une intensité maximale observée sur l’échelle EMS98 de VII-VIII au Teil (figure 1). Il a généré des dégâts jusqu'à environ 50 km de distance, affectant 42 communes ayant fait l’objet d’un arrêté CatNat, et particulièrement celles de Viviers et le Teil. Au Teil, plus de 900 maisons et bâtiments ont été sérieusement endommagés et déclarés comme risquant de voir leur état s'aggraver, avec un risque d’effondrement (AFPS, 2020, 2021). Le séisme n’a pas entraîné de décès, mais causé un blessé grave dans la Drôme (chute d’un échafaudage), 16 blessés légers par chute d’objets et il a nécessité l’évacuation temporaire de 600 personnes dont 500 résidents du Teil.

Ces événements représentent une « opportunité » d’apprentissage, sur le phénomène en cause et ses conséquences, ainsi que sur la façon de mieux se préparer, le cas échéant, à un prochain événement (Leone, 2008 ; Wybo, 2003 et 2009 ; Rey et Defossez, 2019 ; Bérard et al., 2022). Ce séisme a ainsi fait l’objet d’un retour d’expérience scientifique (RETEX), amorcé un mois après l’évènement, dans le cadre d’une mission pluridisciplinaire menée par l’Association Française du Génie Parasismique (AFPS, 2020) et prolongée durant deux années par des géographes universitaires de Montpellier (LAGAM/UPVM3). Cet article présente une partie des résultats, ceux sur les connaissances et comportements des populations face à ce séisme.

Synthèse cartographique des principaux effets du séisme du Teil
Figure 1 : Synthèse cartographique des principaux effets du séisme du Teil du 11 novembre 2019.

Une enquête post-sismique auprès des populations

L’enquête menée entre décembre 2019 et février 2020 aborde huit grands thèmes (tableau 1) permettant de mieux cerner les perceptions, les connaissances, les comportements et les attentes des populations face au risque sismique en général, et cette crise en particulier.

Les huit thèmes abordés lors de l’enquête post-sismique auprès des populations
Tableau 1 : les huit thèmes abordés lors de l’enquête post-sismique auprès des populations

Les résultats présentés ici sont issus de 121 répondants (98 répondants en face à face et 53 répondants en ligne [1]), répartis sur deux départements (75 % Ardèche, 25 % Drôme) et 21 communes. L’enquête a ciblé uniquement des personnes ayant vécu le séisme et se trouvant de préférence dans un bâtiment au moment des secousses. La majorité (54%) des personnes soumises à l’enquête (PSE) se trouvait dans un bâtiment individuel à étage(s) au moment du séisme et plus précisément au rez-de-chaussée pour 64% d’entre elles, et pour 82% à leur domicile (expliqué par l’heure du séisme, un jour férié).

Perception du séisme et comportements humains pendant et juste après le séisme

Effets perçus et vécus du séisme

La majorité des PSE a fait état d’intensité de secousses « fortes » (56%) à « très fortes » (32,5%), et 68% avouent avoir été effrayés. La durée des secousses a été estimée à moins de 10 secondes pour 76%, et 21% évoquent un bruit d’explosion (figure 2). Seulement 14% ont réalisé sur le moment qu’il s’agissait d’un séisme et 16% des personnes interrogées ont déclaré avoir identifié des comportements inhabituels des animaux, notamment de compagnie (chiens et chats) juste avant le séisme. Enfin, 35 % citent des dégâts à la construction, chiffre qui s’explique par la surreprésentation des sinistrés du Teil dans l’échantillon.

perception du phénomène
Figure 2 : perception du phénomène (causes citées) (Q : Sur le moment, vous avez pensé à quel type de phénomène ?)

 

Comportements pendant et juste après les secousses vs connaissances des consignes de protection

L’objectif premier de ce questionnaire a été d’apprécier la qualité des comportements et des mesures de sauvegarde individuelles réellement adoptées pendant et juste après les secousses (les gestes qui sauvent), et de les comparer à la connaissance (ou non) de ces consignes telles que diffusées (ou non) aux populations [2]. Les écarts éventuellement constatés interrogent l’efficacité des campagnes d’information auprès des populations, tant dans leur mode de diffusion que dans leur mise en pratique avant les séismes (figure 3).

Qualité des comportements (réactions) face au séisme
Figure 3 : Qualité des comportements (réactions) face au séisme versus connaissance des consignes de protection, pendant et après le séisme (Q : Qu'avez-vous fait au moment / juste après les secousses ?)

 

À la question « qu’avez-vous fait au moment des secousses », il ressort que 94% des PSE ont déclaré des comportements inadaptés, voire dangereux, a priori révélateurs d’une méconnaissance des consignes de mise en protection. Face au risque de préjudices corporels liés à des chutes d’éléments de façades ou de toitures, rappelons qu’il est fortement déconseillé de sortir d’un bâtiment au moment des secousses, y compris pour un séisme modéré (Rojo, 2014). Or, ce comportement à risque a caractérisé 20% des PSE, tandis que les autres personnes n’ont pas vraiment réagi lors des secousses. Ces scores peuvent surprendre dans une région située en zone de sismicité de niveau 3 (sur 4 en métropole). Ceci étant, ces consignes de sécurité sont mal connues. En effet, seulement 52% des PSE ont été en mesure de citer des consignes adaptées lorsqu’on leur a demandés ce qu’il convenait de faire pendant les secousses. Mais c’est probablement l’absence de mise en pratique, par exemple lors d’exercices, mais aussi l’absence d’expériences antérieures, qui semblent faire défaut. D’ailleurs, beaucoup de personnes étaient en demande d’informations sur ce point précis lors de nos échanges : comment se protéger en cas de séisme ?

Quant à elle, l’analyse des réactions « juste après les secousses », a montré une meilleure adaptation, avec une majorité de personnes (71%) qui sont sorties des bâtiments. Cette consigne élémentaire était pourtant peu connue (40%), mais cette réaction semble avoir obéi davantage à un instinct collectif de recherche d’information au contact du voisinage, que de mise en protection face à d’éventuelles répliques ou fuites de gaz. En effet, seulement quatre personnes ont pensé à couper le gaz avant de sortir. Par contre, le risque de répliques a été bien identifié par 85% des PSE. Cependant, 40% des personnes qui sont sorties de leur domicile y sont retournées moins de 10 minutes après, et 85% avant 30 minutes, et ce probablement faute de consignes claires émanant des autorités. On constate même que toutes les personnes ayant subi de gros dommages (dégâts à la construction) sont retournées dans leur bâtiment dans les heures qui ont suivi le séisme et que 50% d’entre elles y sont même rentrées moins de 10 minutes après le séisme… Il reste donc une majorité des PSE qui ne semblent pas savoir qu’il est conseillé de s’éloigner des bâtiments, juste après les secousses, et 15% n’ont pas conscience que des répliques sismiques peuvent survenir.

Recherche d’informations et compréhension du phénomène sismique

Juste après le séisme, 85% des PSE ont cherché une information pour comprendre le phénomène ressenti, les conséquences éventuelles sur les centrales, ou tout simplement pour se rassurer. 67% des personnes interrogées déclaraient avoir pensé aux centrales nucléaires et à leur défaillance éventuelle, soit en tant que cause ou conséquence du séisme. En effet l’épicentre du séisme a été localisé entre deux centrales et trois réacteurs sur quatre ont dû être arrêtés pour des contrôles de sécurité à Cruas. Les moyens d’information privilégiés ont été le contact direct auprès d’une autre personne (22%) et le téléphone (21%), suivis des réseaux sociaux (19%), de la télévision (16%), d’internet (15%) et des radios (8%) (figure 4A). L’information préventive émanant des autorités a été majoritairement jugée « mauvaise » (figure 4 B). Le recours massif au téléphone pose de nouveau un problème de non-respect des consignes, avec un risque de saturation des réseaux. 89% des personnes interrogées estiment avoir obtenu l’information recherchée dans un délai satisfaisant et 80 % l’ont considérée comme étant satisfaisante à très satisfaisante. Au moment de l’enquête, 54% des PSE ne se sentaient toujours pas en sécurité vis-à-vis des répliques sismiques ou des centrales.

Canaux d’information utilisés juste après les secousses
Figure 4 : Canaux d’information utilisés juste après les secousses (choix multiples) (A) et appréciation du travail des autorités en matière d’information préventive sur les séismes (B)

L’information, notamment scientifique, semble avoir bien circulée puisque 65% des personnes ont attribué ce séisme à une cause tectonique (faille). Néanmoins, parfois influencées par les débats scientifiques, mais aussi par le bruit perçu d’une explosion (figure 2), 18% des PSE ont avancé une cause anthropique possible liée à l’activité de la cimenterie du Teil. Par ailleurs, 56% des personnes ont été capables de situer assez précisément l’épicentre du séisme, et 76% connaissaient avec précision sa magnitude.

Mémoire et connaissance du risque sismique

Cette enquête a également été l’occasion d’interroger les connaissances de la population sur le risque sismique en France, en général, et sur les moyens de s’en protéger. Ainsi, la période de retour d’un tel évènement la plus citée a été de l’ordre de 100 ans pour 20% des PSE. Par ailleurs, seulement 43% des PSE ont confirmé que la France avait déjà subi un séisme très destructeur dans le passé, et 27% étaient en mesure de donner des dates. Les événements les plus cités se situent autour des années 1900 (23%), 1950 (10%), 1960 (6%) et 1500 (6%). Manifestement le séisme de Lambesc du 11 janvier 1909 (46 morts, 250 blessés) était peu connu de notre échantillon. Le séisme de Corrençon-en-Vercors du 25 avril 1962 (MSK VII-VIII) a peut-être également marqué cette mémoire collective. Par contre aucun événement historique datant des années 1950 n’est identifié dans la BD Sisfrance comme ayant pu avoir des effets ressentis jusqu’au Teil.

Perception et niveau de préparation face aux séismes

Quant à la perception générale du risque sismique, 78% des PSE estimaient que la France pourrait subir un jour un séisme très destructeur. C’est un résultat qui écarte l’hypothèse d’un déni du risque, mais qui peut s’expliquer par « la piqûre de rappel » provoquée par ce séisme. Par contre la population interrogée connaissait très mal le niveau d’aléa de son territoire, ce qui témoigne une fois de plus d’un défaut d’information préventive au niveau local. En effet, lors de la passation des questionnaires, 60% des PSE ne savaient pas qu’elles vivaient dans une région à risque sismique avant d’en faire l’expérience, et seulement 34% ont été en mesure de préciser le niveau d’aléa régional fixé par le zonage sismique de la France en vigueur depuis le 1er mai 2011 (zone de niveau 3).

Quels enseignements ?

Les retours d’expérience, quasi systématiques suite à un événement majeur, participent à identifier les leviers de prévention (Huet, 2000 ; Van Wassenhove et Garbolino, 2008 ; Moatty et al., 2018 ; Rey et Defossez, 2019). La survenue d’un évènement naturel marquant peut, en effet, donner l’opportunité de changements de stratégies des politiques de gestion des risques, ou tout simplement les initier. Pour les séismes, l’Outre-mer français, et notamment la zone antillaise, est plus coutumier de ce type d’événements et a développé un panel d’outils relevant du plan séisme [3]. En revanche, les séismes marquants survenus en France métropolitaine n’ont guère suscité d’actions particulières si ce n’est un porter à connaissance. Le séisme du 11 novembre 2019 dénote de l’absence de culture du risque sismique et la désorganisation ou l’impréparation à la gestion de crise sismique, constat rejoignant les résultats d’une autre enquête menée sur ce séisme et faisant état d’un sentiment général d'impréparation et d'impuissance (Schlupp et al., 2021). Le constat de lacunes au niveau des mesures de préparation/protection prises au domicile face au risque sismique en général, avant ou même après cet évènement sont également à noter (seulement 9% de construction parasismique, 3% d’éclairage de secours et quasiment rien en matière d’équipement radio à piles (deux personnes) ou de fixation des meubles.

Passé le choc de l’évènement, les attentes exprimées au moment de l’enquête ont concerné essentiellement le processus de reconstruction et l’information préventive face aux séismes. Les sinistrés sont particulièrement en attente sur ce point, par le biais (d’après nos enquêtes) de brochures ou d’émissions TV (18%) et surtout d’exercices de mise en situation (18 %). Ces types d’exercices « grandeur réelle » sont régulièrement pratiqués dans les établissements scolaires des Antilles pour les séismes (Cartier & Colbeau-Justin, 2010) et les tsunamis [4]. Leur efficacité sur l’apprentissage n’est plus à démontrer.

Conclusion

Les apprentissages du RETEX sur la connaissance et les comportements des populations face au séisme du 11 novembre 2019, révèlent des attentes et des besoins en matière de culture du risque, de préparation à la crise (tant du côté des institutions, des gestionnaires que des populations), et de gestion de la crise dans toutes ses phases, mais plus encore durant la phase d’urgence. Les recommandations issues du retour d’expérience mené dans le cadre de cette étude abondent vers le développement de mesures préventives ; il s’agit d’une attente première des populations interrogées.

Références bibliographiques

AFPS, 2020, Rapport de la mission du séisme du Teil du 11 novembre 2019 (Ardèche), Association Française de Génie Parasismique, Paris, 140 p.

AFPS, 2021, Séisme du 11 novembre 2019, Retour d’expérience de la gestion de crise communale, Association Française de Génie Parasismique, Paris, 52 p.

BELLET D., 2013, Désapprendre le management hiérarchique traditionnel : L'action learning, une méthode efficace, Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. xix (47), DOI 10.3917/rips1.047.0181

BERARD Y., ROCLE N., SEROT M., 2022, Retours d’expérience et politiques du risque outre-mer. Revue d’anthropologie des connaissances, 16-1, http://journals.openedition.org/rac/26374

CARTIER S., COLBEAU-JUSTIN L., LEONE F., MARCHAND D., VALETTE C., 2010, La sécurité scolaire à l’épreuve du risque sismique. Fractures de coordination et solidarité de responsabilité. Comparaison Antilles-Alpes, Coll. Réponses environnement, Ed. La documentation française, Paris, 172 p.

DELOUIS B., ORAL E., MENAGER M., AMPUERO J-P., GUILHEM TRILLA A., REGNIER M., DESCHAMPS A., 2021, Constraining the point source parameters of the 11 November 2019 Mw 4.9 Le Teil earthquake using multiple relocation approaches, first motion and full waveform inversions, Comptes Rendus Géoscience, vol. 353, no S1, p. 493-516, https://doi.org/10.5802/crgeos.78

GLASSNER W., 2006, Every Student Can Succeed: Finally A Book That Explains How to reach and Teach Every Student in your School, New-York, Black Forrest, 196 p.

HUET P., 2000, Comment organiser le retour d'expérience, La Houille Blanche, no 3-4, p. 118-121, http://dx.doi.org/10.1051/lhb/2000039

LEONE F., 2008, Caractérisation des vulnérabilités aux catastrophes “naturelles” : contribution à une évaluation géographique multirisque (mouvements de terrain, séismes, tsunamis, éruptions volcaniques, cyclones), Ed. Edilivre Universitaire Collection, Paris, 336 p.

LEONE F. & MAVOUNGO J., 2000, Séisme du 8 juin 1999. Martinique. Résultats de l’enquête post-sismique sur les personnes se trouvant dans des bâtiments, Rapport, GEODE-Caraïbe, Université des Antilles et de la Guyane, Schœlcher, Martinique, 39 p.

MOATTY A., VINET F., DEFOSSEZ S., CHEREL J-P., GRELOT F., 2018, Intégrer une « éthique préventive » dans le processus de relèvement post-catastrophe : place des concepts de résilience et d'adaptation dans la « reconstruction préventive », La Houille Blanche, 5-6, pp. 11-19, https://doi.org/10.1051/lhb/2018046

REY T., DEFOSSEZ S.,2019, Retours d’expériences post catastrophes naturelles, Analyses géographiques, Collection Géorisques, Ed. Presses Universitaires de la Méditerranée, Montpellier, 85 p.

SCHLUPP A., SIRA C., MAUFROY E., et al., 2021, EMS98 intensities distribution of the “Le Teil” earthquake, France, 11 November 2019 (Mw 4.9) based on macroseismic surveys and field investigations, Comptes Rendus. Géoscience, 2021, vol. 353, no S1, p. 465-492, https://doi.org/10.5802/crgeos.88

VAN WASSENHOVE W., & GARBOLINO E, 2008, Retour d'expérience et prévention des risques : principes et méthodes, Lavoisier, 72 p.

WYBO J. L., GODFRIN V., COLARDELLE C., GUINET V., DENIS REMIS C., 2003, Méthodologie de retour d’expérience des actions de gestion des risques, Ministère de l’Ecologie et du développement durable, Programme « Evaluation et Prévention des Risques », rapport final, 215 p.

WYBO J.L., 2009, Le retour d’expérience : un processus d’acquisition de connaissances et d’apprentissage, In : Specht M, Planchette G., Gestion de crise : le maillon humain au sein de l’organisation, Economica, 19 p.

Remerciements

Les auteurs remercient toutes les personnes ayant participé aux entretiens et aux enquêtes, partageant ainsi leurs expériences et ressentis, en particulier les membres du « collectif des sinistrés du séisme » pour leurs échanges réguliers et les informations mises à disposition (https://www.collectif-sinistres-seisme.fr/). Merci également à Thomas Candela, Melissa Leone et Tony Rey du LAGAM pour les premières phases de l’enquête, et à Monique Gherardi qui est à l’initiative de ce RETEX. Nous remercions également toute l’équipe de la mission AFPS et le Service départemental d’incendie et de secours de l’Ardèche (SDIS 07).

 

[1] La version en ligne a été diffusée auprès des adhérents du collectif des sinistrés du séisme, après accord et validation du questionnaire par son bureau

[2] https://www.georisques.gouv.fr/me-preparer-me-proteger/que-faire-en-cas-de-seisme

[3] Le Plan séisme est un programme de prévention du risque destiné à réduire la vulnérabilité des personnes et des biens au risque sismique. Il comporte quatre chantiers : mieux former, informer et connaître le risque ; améliorer la prise en compte du risque sismique dans les constructions ; concerter, coopérer et communiquer ; contribuer à la prévention du risque de tsunami. (https://www.ecologie.gouv.fr/tremblements-terre-et-seismes-en-france

[4] On peut citer en particulier le projet universitaire EXPLOIT qui a permis de doter 60 communes littorales des Antilles françaises de plans d’évacuation en cas de tsunami. Ils servent désormais de supports à des actions de sensibilisation et à des exercices d’évacuation pratiqués chaque année : https://exploit.univ-montp3.fr/

 

 

En savoir plus :

> À l’épreuve du séisme du 11 novembre 2019 (Le Teil, France) : de l’impact au relèvement territorial
https://journals.openedition.org/geocarrefour/22168



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