Le 24 août 2016 à 3h38, le centre de l’Italie est touché par un violent séisme de magnitude Mw 6.0 sur l’échelle de Richter. La ville d’Amatrice est détruite au trois quart et on y dénombre 300 morts. A quelques kilomètres de là, la ville de Norcia est presque intacte avec une seule victime par crise cardiaque. La chance ? Non pas vraiment… A Norcia le risque sismique a été pris au sérieux depuis longtemps et au fil du temps les bâtiments ont été conçus ou rénovés de manière à résister à un... Suite
Le 24 août 2016 à 3h38, le centre de l’Italie est touché par un violent séisme de magnitude Mw 6.0 sur l’échelle de Richter. La ville d’Amatrice est détruite au trois quart et on y dénombre 300 morts. A quelques kilomètres de là, la ville de Norcia est presque intacte avec une seule victime par crise cardiaque. La chance ? Non pas vraiment… A Norcia le risque sismique a été pris au sérieux depuis longtemps et au fil du temps les bâtiments ont été conçus ou rénovés de manière à résister à un séisme. Et cela a marché !
Conférence enregistrée le 19 juin 2017 à l'Hôtel du Département de l'Isère à Grenoble.
Marc Givry est architecte à Grenoble, il est aussi membre de l'AFPS, l’Association Française du Génie Parasismique. Avant le séisme d'Amatrice de 2016, il a réalisé plusieurs missions post-sismiques en Italie (L'Aquila 2009, Emilie Romagne 2012). En 2013, il a participé à la mission d'étude sur la Vulnérabilité sismique des Monuments Historiques en Italie, organisée par Victor Davidovici avec le soutien du Conseil Général de l'Environnement et du Développement durable. Il s'est rendu à Amatrice et à Norcia, début septembre 2016 (après le séisme du 24 août) puis début décembre 2016 (après celui du 30 octobre).