"Trop d'eau dans les vallées alpines à cause de la fonte des neiges et du mauvais temps. Trop d'eau aussi dans l'Arc, l'Isère, le Drac... autant de rivières qui se mirent à gonfler. Et trop d'eau qui continuait à tomber du ciel... En cette mi-juin 1948, les conséquences de tout ça allaient être dévastatrices, surtout dans le Grésivaudan. Le samedi, la digue du Fontanil saute et une énorme masse d’eau emportant tout sur son passage envahit la plaine de Voreppe. En quelques heures, un mètre d’eau recouvre toute la zone. Et la situation n’est pas près de s’arranger : alors que la brèche dans la digue du Fontanil fait finalement 100m de large, trois autres digues lâchent à leur tour à Voreppe, Moirans et Saint-Quentin-Fallavier. À chaque fois la sirène résonne, alertant la population d’un nouveau désastre. "

"Arrêtés IAL pour Autrans, Barraux, Goncelin, Izeaux, St Martin d'Heres, Villemoirieu, Voreppe"

"En août dernier, 130 hectares de forêt sont partis en fumée sur les contreforts de la Chartreuse, au-dessus de Voreppe, en Isère. Deux mois après l’incendie, la végétation revient. Mais il faudra attendre plusieurs décennies pour que l’écosystème se régénère. Lors d’une réunion organisée ce vendredi 21 octobre en présence de l’ONF, de la Direction Départementale des Territoires, des élus locaux et d’associations environnementales, il a été décidé qu’aucun arbre ne serait replanté. "Vu la zone sinistrée, tout le monde est d’accord pour laisser faire la nature. Les premières repousses montrent que le milieu peut se régénérer, résume Luc Rémond, le maire de Voreppe. Il faudra juste couper les troncs brûlés pour les mettre en travers et retenir les roches".

"En Isère, la route départementale qui relie Voreppe à la Buisse est coupée à la circulation pendant trois jours mais uniquement la journée, à partir de ce mardi 13 septembre et jusqu’au vendredi 16 septembre. Les rochers et les végétaux ayant été fragilisés par l’incendie, des travaux vont être effectués pour éviter la chute de pierres."

"Après l’incendie de Voreppe qui a brûlé plus d’une centaine d’hectares, l’heure est à l’inspection. Deux spécialistes, munis d’un drone, sont chargés d'analyser les dégâts causés par les flammes sur les équipements de protection contre les éboulements. Car les maisons menacées par le feu étaient aussi protégées des éventuelles chutes de pierres par des filets métalliques depuis 2012. Selon les premières constatations, les poteaux et les points d'ancrage n'ont pas souffert de la chaleur intense. Le mal est plus sournois, les dommages ne sont pas visibles, le feu a mis à mal le traitement contre la rouille des filets : "Toutes les pièces métalliques sont traitées vis-à-vis de la corrosion, car elles sont très exposées au milieu extérieur. Seule une inspection plus régulière, peut-être tous les ans, permettra de vérifier l'évolution de la corrosion.Car ces équipements sont installés pour durer entre trente et cinquante ans."

"Le Service départemental d’incendie et de secours (Sdis) de l’Isère l’a indiqué sur son compte Twitter ce lundi 15 août à la mi-journée. Le feu de forêt, qui avait été déclenché le 5 août dernier par un impact de foudre et qui avait menacé des maisons de certains quartiers de Voreppe et La Buisse, est désormais éteint. Les soldats du feu s’apprêtaient donc, ce lundi soir, à quitter le très important PC qu’ils avaient mis en place à La Buisse et à partir duquel ils ont conduit la lutte contre cet incendie pendant dix jours. Le bilan est bon puisqu’aucune maison n’a été détruite alors qu’à Voreppe et à Vif le feu s’était dangereusement approché des habitations bien protégées par les soldats du feu. À signaler tout de même que plusieurs sapeurs-pompiers ont été blessés (sans grande gravité) pendant les interventions."

"Le site mondialement connu de dry-tooling de L'Usine, sur la commune de Voreppe en banlieue grenobloise, est interdit suite à un important éboulement de la falaise qui abrite la fameuse « grotte à Bibi » (de son nom original)."

"Ce document vise à sensibiliser la population aux risques auxquels nous pouvons être confrontés sur notre territoire, à informer des dispositifs de prévention et de protection mis en place pour chacun des risques recensés, et à permettre de faire face au danger lorsqu’il survient. Près de 10 ans après la première édition, il nous a semblé nécessaire de faire évoluer le document pour y apporter certaines précisions avec de nouvelles procédures obligatoires, comme le POMSE dans les écoles. Enfin, de nouveaux risques sont apparus comme le risque attentat ou intrusion dans un bâtiment public. Le risque “ canicule” a également été développé par rapport à l’édition de 2011. »

"Le syndicat de Pique-Pierre à Roize a pour mission de préserver les propriétés des risques d’inondation. Pour le secteur de La Roize (le torrent qui traverse la cité) il gère 57 km de canaux et fossés dans le périmètre et 14,7 km de digues. Des travaux sur la Roize ont été entrepris depuis septembre dernier et finiront ces jours-ci. Leur coût : 238 313 €. L’objet des travaux a été de nettoyer la végétation qui soulève les maçonneries, de reprendre les joints des Perrés ; et en même temps de redéfinir le chenal pour un bon écoulement en cas de crue."