Le 6 avril 2009, à 3 h 32 du matin, un séisme de magnitude 6,3 sur l'échelle de Richter a fait 308 morts dans la région de l'Aquila (Italie).
Pour la première fois des scientifiques doivent répondre devant la justice d'une accusation "d'homicide involontaire". On leur reproche de ne pas avoir correctement estimé les risques.
Cette mise en examen pose la question des relations entre science et décision politique au moment de la gestion de crise.
Une pétition est signée par des milliers de... Suite
Le 6 avril 2009, à 3 h 32 du matin, un séisme de magnitude 6,3 sur l'échelle de Richter a fait 308 morts dans la région de l'Aquila (Italie).
Pour la première fois des scientifiques doivent répondre devant la justice d'une accusation "d'homicide involontaire". On leur reproche de ne pas avoir correctement estimé les risques.
Cette mise en examen pose la question des relations entre science et décision politique au moment de la gestion de crise.
Une pétition est signée par des milliers de scientifiques et une lettre est adressée au premier ministre Italien pour protester et demander l'arrêt des poursuites.
Antoine Schlupp, sismologue, ingénieur de recherche au BCSF et à l'EOST de Strasbourg, revient pour nous, sur cet événement.