En 1931 a eu lieu, au cœur du Massif des Bauges, l’un des glissements de terrain les plus volumineux et destructeur des Alpes françaises. Les habitants qui vivaient là ont dû abandonner leurs maisons, englouties par la terre et la boue, pour ne jamais revenir. Le Mont a été déserté !
Les travaux engagés par l’Etat après la catastrophe ont permis de stabiliser les terrains en partie. On dit qu’il se serait appuyé sur le savoir de cinq Grands Maîtres pour accomplir cette œuvre. Cinq Grands... Suite
En 1931 a eu lieu, au cœur du Massif des Bauges, l’un des glissements de terrain les plus volumineux et destructeur des Alpes françaises. Les habitants qui vivaient là ont dû abandonner leurs maisons, englouties par la terre et la boue, pour ne jamais revenir. Le Mont a été déserté !
Les travaux engagés par l’Etat après la catastrophe ont permis de stabiliser les terrains en partie. On dit qu’il se serait appuyé sur le savoir de cinq Grands Maîtres pour accomplir cette œuvre. Cinq Grands Maîtres, dotés des connaissances accumulées depuis des siècles par les anciens : le maître des temps anciens, le maître des eaux, le maître des sous-sols, le maître de la forêt plantée, le maître de la pente.
Des dizaines de kilomètres de drains sont ainsi creusés dans la terre pour collecter l’eau du versant, éviter qu’elle n’engorge les terrains. Des dizaines de milliers d’arbres sont plantés pour stabiliser les sols. Pourtant en 1944 puis en 1970 la terre glisse à nouveau… On construit alors en aval des digues toujours plus hautes, toujours plus larges.
Depuis 80 ans, l’homme tente d’assagir la nature sur le « Mont déserté ». Pourtant, le terrain continue de glisser, de 80 cm par an en moyenne ! Alors, qu’ont à nous apprendre les cinq Grands Maîtres finalement ? Que nos techniques nous permettent de contrôler la nature ? Ou qu’il est illusoire de vouloir la contrer, l’affronter ?