Politiques publiques | Mouvement de terrain
M. Morin, Préfet de l'Isère, a souhaité attendre début octobre pour réunir la commission CLAIRS afin que les études lancées soient suffisamment avancées et que des conclusions puissent être présentées.
L'ensemble des mesures effectuées par les capteurs situés sur la montagne est arrivé au CETE de Lyon qui est chargé de les exploiter (analyser et traiter).
On note qu'entre 2007 et 2008, les capteurs situés sur la zone fontale (zone active) bougent plus, bien que les précipitations soient les mêmes. Deux capteurs évoluent de plus d'un mètre par an (131 cm et 121 cm) et deux autres s'approchent du mètre.
Il n'y a pas eu d'éboulement identique à celui de novembre 2006 malgré de fortes précipitations (seuls, 25 m3 sont tombés sur l'ancienne route 91 en juillet 2008).
En ce qui concerne la zone périphérique, le CETE de Lyon n'a pas noté d'accélération aussi importante que celle de la zone frontale (les capteurs bougent de 5 à 15 cm/an).
La zone frontale de 3 millions de m3 a un mouvement qui s'accélère depuis plusieurs années (tendance observée par les experts). Les éboulements sont fractionnés.
Les experts et le CETE de Lyon réalisent une étude avec des critères statistiques pour évaluer l'influence de la pluie sur le mouvement.
Un programme de reconnaissance sur le terrain est en cours pour comprendre ce qu'il se passe derrière la zone frontale :
Un rapport du comité d'experts devrait être diffusé d'ici fin 2008.
M. Morin, Préfet de l'Isère, a souhaité attendre début octobre pour réunir la commission CLAIRS afin que les études lancées soient suffisamment avancées et que des conclusions puissent être présentées.
L'ensemble des mesures effectuées par les capteurs situés sur la montagne est arrivé au CETE de Lyon qui est chargé de les exploiter (analyser et traiter).
On note qu'entre 2007 et 2008, les capteurs situés sur la zone fontale (zone active) bougent plus, bien que les précipitations soient les mêmes. Deux capteurs évoluent de plus d'un mètre par an (131 cm et 121 cm) et deux autres s'approchent du mètre.
Il n'y a pas eu d'éboulement identique à celui de novembre 2006 malgré de fortes précipitations (seuls, 25 m3 sont tombés sur l'ancienne route 91 en juillet 2008).
En ce qui concerne la zone périphérique, le CETE de Lyon n'a pas noté d'accélération aussi importante que celle de la zone frontale (les capteurs bougent de 5 à 15 cm/an).
La zone frontale de 3 millions de m3 a un mouvement qui s'accélère depuis plusieurs années (tendance observée par les experts). Les éboulements sont fractionnés.
Les experts et le CETE de Lyon réalisent une étude avec des critères statistiques pour évaluer l'influence de la pluie sur le mouvement.
Un programme de reconnaissance sur le terrain est en cours pour comprendre ce qu'il se passe derrière la zone frontale :
Un rapport du comité d'experts devrait être diffusé d'ici fin 2008.
Le phénomène naturel qui s'observe au niveau des ruines de Séchilienne est progressif. Entre le début du mouvement d'une portion et la rupture franche de cette dernière, il peut se passer beaucoup de temps.
Le SYMBHI a été chargé par le Préfet de l'Isère de lancer plusieurs études :
- levés topographiques
- levés géotechniques
- étude environnement
- étude hydrologique
- étude de faisabilité
Les différents paramètres pris en compte et étudiés sont :
- l'hydrologie (débit de La Romanche)
- les scénarios (issus des rapports "Panet" I et II)
- l'érosion du barrage (comportament du barrage formé)
Objectif : Réviser le débit de la crue de La Romanche
Initialement, le débit de crue pris en compte était 880 m3/s.
L'étude réalisée démontre que ce chiffre ne prenait pas en compte l'amortissement de la crue dans la plaine de Bourg d'Oisans et la gestion par les barrages.
Le débit de pic de crue retenu est à présent de 550 m3/s.
Objectif : Définir les modalités d'érosion du barrage
Les conclusions des essais sur la maquette réalisés par la CNR sont les suivantes :
- pour le scénario à court terme (3 millions de m3 tombent en une seule fois - phénomène monophasé). Il y a peu de risque pour la zone située en aval. La commune de Vizille doit gérer une "simple " crue de La Romanche.
- pour un scénario plus important (6 millions de m3), l'étude montre que le débit de crue de La Romanche augmente de plus de 100 m3/s. Le sur-débit créé est très important et il y a donc un risque pour l'aval.
Objectif : Définir les parades hydrauliques
A partir de l'état des références actualisées (débit de La Romanche, comportement du barrage formé), 3 scénarios d'aménagement (parades hydrauliques) vont être définis.
Le planning d'avancement de cette étude prévoit de :
- comparer les 3 scénarios proposés : février 2009
- choisir la solution : fin 2009
L'enquête publique est terminée et le commissaire enquêteur a rendu ses recommandations.
Le début des travaux est prévu pour l'automne 2009 afin d'avoir une mise en service courant 2011.
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