Mémoire & retour d’expérience | Crue / Inondation
Il est 17h, les précipitations localement très fortes, entraînent d’importantes coulées de boues coupant les routes en plusieurs endroits, isolant le village et certains de ses hameaux.
La commune déclenche rapidement un PC de crise mais la tâche se complique... L’orage entraîne une coupure de courant générale et prive, pendant plus d’une heure, la municipalité de ses ordinateurs, lignes téléphoniques et radios.
Le maire, Thierry Thomas, n’est pas sur place et assure depuis la commune du Planay, située à l’aval de Pralognan, sa mission de Directeur des Opérations de Secours. Avec l’aide de cette dernière et le soutien des pompiers et de la gendarmerie de Bozel, un lieu d’accueil pour les automobilistes bloqués est alors mis en place dans la salle des fêtes du Villard du Planay où des repas sont servis. Alertée par la mairie, la préfecture de Savoie réquisitionne parallèlement le lycée de Moûtiers, afin d’assurer l’hébergement des 127 personnes ne pouvant regagner leur domicile.
Un standard de crise est installé. Bernard Vion, adjoint au maire, assure en lien avec Thierry Thomas, les actions à mettre en œuvre, aidé dans sa tâche par Marithé Blosser. Philippe Plaisance, directeur des services techniques, pilote la cellule terrain : déblaiement de certaines routes, barriérage, mise en place de vigie pour maîtriser les indisciplinés, ronde de surveillance des torrents…
Afin d’informer la population et recenser les personnes à reloger, pour la plupart des randonneurs, la mairie utilise ses panneaux informatifs et les hauts parleurs de l’office du tourisme. 57 personnes sont hébergées dans des hôtels et un centre de vacances de la station.
Durant toute la nuit, les services du TDL s’emploient à déblayer la route menant à Pralognan la Vanoise. La circulation est rendue possible dès 7h le lendemain matin.
La commune de Pralognan la Vanoise avait validé son PCS en Novembre dernier à la suite d’un exercice général de terrain animé par l’Assemblée du Pays de Tarentaise Vanoise et l’Irma.
Au lendemain de cet évènement, la commune essuie de lourds dégâts matériels, mais nul doute qu’elle ne regrette pas de s’être préparée à gérer une telle situation…
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