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Réalisation : 2010 -
© Institut des Risques MajeursPublié le : 25/05/2010
Dans le cadre du
Colloque « ISERE 1859-2009 » - 150ème anniversaire de la crue de référence de l’Isère (5 novembre 2009), intervention d'Olivier CAZAILLET et Ludovic HIVIN (SOGREAH) intitulée : « Les aspects hydrauliques de la crue de 1859 dans le Grésivaudan : reconstitution de la topographie et modélisation hydraulique du déroulement de la crue dans le Grésivaudan » (consultez
le diaporama de la présentation).
L’objectif était d’estimer le débit de pointe de la crue dans le Grésivaudan, d’en affiner l’hydrogramme (propagation et amortissement) et d’évaluer les évènements à Grenoble.
Un modèle a été créé dans ce sens, à partir de relevés et observations d’époque (hauteurs d’eau pendant la crue), de profils en travers du lit mineur datant de 1850 et de la topographie actuelle du lit majeur. Le débit a ensuite été calculé et ajusté par rapport à la loi hauteur/débit de manière à trouver un résultat cohérent avec ce qu’il s’est passé à Grenoble et dans la vallée pendant la crue d’après les relevés et témoignages.
Selon l’hydrogramme de crue obtenu, le débit aurait atteint environ 1 985 m³/s à Pontcharra, 1 400 m³/s à l’arrivée dans Grenoble et 1 580 m³/s à la sortie de Grenoble. Une grande partie des eaux aurait contourné la ville par le fossé longeant les remparts avant de revenir se jeter dans le lit de l’Isère à l’aval de Grenoble (débit de contournement : 230 m³/s à Gières, ressortant à 180 m³/s à la Porte de France). Dans le débit maximum total, l’apport des affluents est estimé à une centaine de m³/s. Enfin, concernant l’inondation, les eaux auraient atteint leur hauteur maximale dans le centre ville (2.06 m).
Certains résultats restent à approfondir et préciser, concernant la connaissance de la crue à l’aval du pont Marius Gontard, au niveau de la confluence Drac / Isère et lors du contournement de la ville.