"Dans la nuit de mercredi à jeudi, un rocher de quatre tonnes s’est décroché de la montagne pour finir sa course 150 mètres plus bas à moins de 2 mètres de la maison d'un couple de retraités à Corbonod dans l'Ain. Le bloc a tout balayé sur son passage. "Le poulailler l'a peut-être un peu freiné, il arrivait de 110 mètres plus haut" raconte Alain encore bouleversé, n'osant pas imaginer ce qui aurait pu se passer. Alain et son épouse ont dû quitter les lieux sur le champ. Leur maison et celle de leurs voisins sont interdites d’accès. Des amis ont mis un logement à leur disposition."
"Cet exercice d’ampleur inédite répondait à l’ambition de la Loi de programmation militaire 2024-2030 de disposer d’un réserviste pour deux militaires d’active à l’horizon 2035, soit 80 000 réservistes au total. Actuellement, les armées en comptent 40 000. « Il était important de créer un exercice sur un terrain dit « libre », soit en dehors des zones militaires, et de ne pas l’effectuer dans une caserne. Nous devons concrétiser leur mission. Il est essentiel que les différentes unités apprennent à travailler ensemble », explique le lieutenant-colonel Emmanuel, réserviste et chef de l’État-major tactique de réserve. Face à une situation dégradée sur le territoire national (terrorisme, activisme, catastrophes naturelles…), le rôle de la réserve est d’autant plus essentiel. « Nous devons mettre l’accent sur la sécurité. La plus-value de cet exercice ? Être au contact de la population et se coordonner avec les forces de sécurité intérieure (FSI) », ajoute le lieutenant-colonel Emmanuel."
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