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"13 ans après le tragique bilan de février 2010, les leçons de la tempête Xynthia ont-elles été tirées sur le littoral français ? Dans une passionnante enquête, la réalisatrice Camille Robert apporte des réponses qui ont de quoi inquiéter face aux nouveaux risques de submersion et d’érosion. Le niveau de la mer monte, et nous regardons ailleurs. Diffusion jeudi 25 mai à 22h45 sur France 3 Pays de la Loire, Nouvelle-Aquitaine et Occitanie dans le cadre de la collection documentaire "Catastrophes, qu'avons-nous appris ?" proposée par le réseau régional de France 3. Le documentaire sera suivi d'un Debadoc enregistré à l'Aiguillon-sur-Mer."
"Une «question philosophique» lui répond l'association Hyères écologie citoyenne : «On ne va pas se battre contre la nature à coups de béton ! Elle a été détraquée par l'homme, faisons avec désormais», estime son animateur Benoît Guérin, également membre du comité d'orientation de l'Office français de la biodiversité. L'État a également mis son grain de sel, via un rapport du Conseil général de l'environnement et du développement durable, publié mi-2022, sur lequel s'appuient les opposants. Celui-ci accuse la route du sel, «récente historiquement» (1969), de n'avoir «qu'aggravé la fragilité du tombolo». Pire, il questionne les «bénéfices réels» d'une digue sous-marine qui in fine déplacerait l'érosion côtière à ses extrémités, sur les herbiers de posidonies, précieux pour limiter... cette érosion. Selon le rapport, l'apparition d'une brèche au tombolo-ouest, situation qui avait déjà existé par le passé, ne modifierait pas «fondamentalement les paysages associés». Il suggère aussi une autre approche de développement, moins focalisée sur le tourisme de masse. Avec 3.000 habitants permanents, la presqu'île de Giens accueille près d'un million de visiteurs par an sur ses 120 hectares."
"En Vendée, la communauté de communes Océan-Marais de Monts s’est récemment équipée d’un drone. Le nouvel équipement facilite les actions de prévention des submersions. Le drone offre un premier intérêt, qui est de mieux suivre un des désordres caractéristiques de ce type d’ouvrages : les tassements. « Visuellement, il est souvent difficile d’identifier un tassement et de suivre son évolution. Au début on le vérifiait avec les relevés GPS qui permettent des profils linéaires mais avec le drone, on obtient quelque chose de beaucoup plus précis », remarque l’ingénieur territorial. Car la caméra embarquée offre une modélisation numérique en 3D de la digue. Celle-ci est produite par photogrammétrie : c’est la succession des prises de vue, traitée par un logiciel sur ordinateur, qui crée le jumeau numérique de la digue. Un second passage permettra, en comparant, de voir précisément ce qui a bougé. Outre la surveillance des tassements, la caméra permet de surveiller le positionnement des blocs des brise-lame au cm près, de calculer des volumes, de suivre l’évolution de désordres (terriers, affaissements)."
"Adapter le territoire de la basse vallée de la Saâne aux réalités du XXIème siècle (dont le dérèglement du climat), c’est l’ambition du projet de territoire Basse Saâne 2050. Ce projet de territoire, animé par plusieurs acteurs publics locaux (communes de Longueil, Quiberville-sur-Mer et Sainte-Marguerite-sur-Mer, communauté de communes du Terroir de Caux) et coordonné par le Conservatoire du littoral, a pour objectif de créer les opportunités et le cadre d’un développement économique durable, pour nos générations et les futures. Il intègre trois volets : appréhender le risque inondation en favorisant l’écoulement de la Saâne à la mer tout en répondant au risque submersion marine ; prendre en compte l’ensemble des usages socio-économiques de la basse vallée (riverains, usagers, agriculteurs, pêcheurs, chasseurs, touristes, …) ; améliorer la qualité du milieu (zone humide, continuité écologique, paysage, eau, etc.) et restaurer la biodiversité. Sur le terrain, le projet Basse Saâne 2050 se déploie sur trois chantiers prioritaires : La construction de la station d’épuration de Longueil et la création (ou la rénovation) des réseaux d’assainissement ; La création à Quiberville d’un nouvel équipement touristique destiné à prendre le relais de l’actuel camping *** de la Plage dont le maintien à son emplacement actuel situé en zone inondable n’est plus possible. L’aménagement d’un ouvrage hydraulique de connexion de la Saâne à la mer, et la restauration du cours de la Saâne sur l’emplacement de l’ancienCe caractère pionnier du projet Basse Saâne 2050 a été reconnu par l’Union européenne. Début février 2020, le comité de programmation de l’Interreg France (Manche) Angleterre a officialisé cette reconnaissance à travers la validation du projet PACCo. Dorénavant le projet territorial de la Saâne constitue l’un des projets les plus ambitieux en matière d’adaptation au changement climatique et de recomposition spatiale d’un territoire littoral."
"Régularisé en 2022, le système d’endiguement de la cité malouine est un ensemble assez atypique, qui intègre une partie des aménagements portuaires. Les ouvrages inclus dans le système reflètent les particularités topographiques et urbanistiques de l’ancienne cité corsaire, célèbre pour ses remparts ; 4 ouvrages littoraux d’un linéraire de 2,8 km ; un ensemble d’ouvrages portuaires, d’un linéaire de 2,78 km, appartenant à la Région Bretagne. Le système est aussi constitué d’ouvrages dits « contributifs » : ce sont certains épis de la plage du Sillon et des brise-lames. Une autre spécificité intéressante du système d’endiguement malouin concerne la définition du niveau de protection. "
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