"Pour les géologues, deux observations émergeaient donc : d’une part, le foyer du séisme est très peu profond ; d’autre part, les zones de décalage vertical du sol vues avec le traitement des images radar sont alignées de façon presque rectiligne. Ces observations sont très importantes car elles suggèrent que la partie de la faille qui a rompu lors du séisme (rupture dite « cosismique ») a atteint la surface, ce qui, pour un séisme de cette magnitude, est un événement très rare. Si rare qu’à la date du séisme du Teil, aucune rupture cosismique indiscutable à la surface du sol n’avait encore été décrite en France métropolitaine. Le séisme du Teil est, aussi, particulièrement intéressant, car il illustre « en direct » l’inversion d’une faille normale, et par conséquent le changement de régime tectonique. Les paléosismologues étudient la faille de la Rouvière et les autres failles qui constituent cette partie du réseau de failles des Cévennes dans le but de déterminer si elles avaient déjà produit des ruptures de surface au cours des 2 derniers millions d’années."
"L’hypothèse peut sembler surprenante. Mais le bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) travaille sérieusement sur cette piste. Dans une étude financée par LafargeHolcim, le BRGM tente de comprendre comment l’eau de fortes pluies aurait pu jouer sur la faille de la Rouvière. Celle qui est à l’origine du séisme du Teil il y a un peu plus d’un an."
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