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"Evaluation des risques"

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Le rapport de synthèse du GIEC, « un guide pratique pour désamorcer la bombe à retardement climatique »

[ Risque Hebdo n°861, 20/03/2023 ]
Source : Le Monde

"Cette somme, rédigée par 93 scientifiques, se veut l’état le plus complet et condensé de la science climatique, afin d’éclairer l’action mondiale. L’instance onusienne y résume à la fois les trois volets de son 6e rapport d’évaluation (parus en 2021 et 2022, et consacrés aux bases physiques du réchauffement, aux impacts et aux solutions), et trois rapports spéciaux qui portaient sur les conséquences d’un réchauffement de 1,5 °C (2018), sur les terres et sur les océans et la cryosphère (2019). Conserver un monde vivable pour tous implique de réduire immédiatement et drastiquement les émissions dans tous les secteurs. Les options pour y parvenir, mais aussi pour s’adapter au dérèglement climatique, sont nombreuses, efficaces et disponibles dès maintenant. Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), qui publie, lundi 20 mars, la synthèse de huit ans de travaux, entretient l’espoir – ténu – qu’il reste une chance de limiter le réchauffement planétaire à 1,5 °C par rapport à la période préindustrielle, à condition d’un sursaut international. "

Rhône / Polluants éternels : "des analyses des PFAS dans le sang des habitants du sud de Lyon, enfin !"

[ Risque Hebdo n°861, 17/03/2023 ]
Source : France 3.fr

"Faire analyser leur sang, c'est la première revendication de tous les collectifs, de toutes les associations et de tous les riverains de la plateforme industrielle de Pierre-Bénite, au sud de Lyon. Car si les PFAS sont partout, dans l'air, le sol, et l'eau, on ne connait pas encore l'imprégnation de la population. La Métropole de Lyon a décidé de lancer une étude de la population sur le long terme. En réalité, l'étude promise va se dérouler en deux temps. D'abord, une étude environnementale. Elle commencera en 2024 et aura pour but de diagnostiquer l'état de la pollution et de déterminer les périmètres sur lesquels il est nécessaire d'agir. L'étude sanitaire viendra dans un deuxième temps. Elle sera lancée dès cette année et, parce qu'elle est complexe, elle durera 4 ans. L'objectif évident sera d'évaluer le niveau d'imprégnation humaine, mais elle servira aussi à mieux comprendre la relation entre l'environnement, les facteurs d'exposition et la présence de ces polluants dans l'organisme humain. Pour l'accompagner dans ces études, la Métropole de Lyon a choisi l'institut scientifique et écocitoyen de Fos-sur-Mer."

Générer des lacs virtuels : restituer les paléo-lacs, comprendre les lacs actuels et anticiper le futur des grands lacs

[ Risque Hebdo n°861, 16/03/2023 ]
Source : CNRS

"La sécheresse qui touche actuellement la France ainsi qu’une partie de l’Europe se manifeste par un niveau dramatiquement bas des rivières et des lacs. Au cours des prochaines décennies, le niveau et la superficie des lacs du globe vont significativement varier sous l'action conjuguée du changement climatique et de l’augmentation de la pression anthropique sur les ressources en eau. Le Lac Tchad ou la Mer D’Aral sont deux exemples contemporains emblématiques de l'extrême vulnérabilité des étendues d'eau continentales face à ces forçages. Dans le contexte des changements globaux en cours, la question du devenir des lacs et des conséquences sur les socio-éco-systèmes associés devient alors de plus en plus prégnante. Face aux incertitudes concernant la durabilité des lacs, l'étude des paléo-lacs préservés dans les archives géologiques ainsi que le monitoring des lacs modernes apportent des éléments concrets de réflexion. Cependant, seule la modélisation numérique permet de tester un grand nombre scénarios afin de rendre compte du champ des possibles en ce qui concerne les futures évolutions des grands lacs."

Nouvelles détections de fissures sur des tuyauteries du système d’injection de sécurité des réacteurs n° 1 et n° 2 de la centrale nucléaire de Penly et n° 3 de Cattenom

[ Risque Hebdo n°861, 16/03/2023 ]

"Récemment, sur un circuit d’injection de sécurité connecté à une branche chaude du circuit primaire du réacteur n° 1 de Penly, EDF a détecté une fissure de 155 mm de long et d’une profondeur maximale de 23 mm, valeur proche de l’épaisseur totale de la tuyauterie (27 mm). Cette fissure est située (cf. figure 2) dans une zone qui n’est pas susceptible de présenter une stratification thermique. Toutefois, au moment de la construction du réacteur, cette soudure avait été réparée à deux reprises, une première fois pour corriger un défaut d’alignement des tronçons du circuit, une seconde fois pour corriger un défaut de soudure. Cette particularité pourrait expliquer la présence d’une fissure de corrosion sous contrainte aussi profonde. De plus, à l’occasion de contrôles visant à détecter d’éventuelles fissures de corrosion sous contrainte, deux fissures de fatigue thermique ont été découvertes, l’une de 57 mm de long pour 12 mm de profondeur affectant le réacteur n° 2 de Penly (cf. figure 1), l’autre de 165 mm de long pour 4 mm de profondeur affectant le réacteur n° 3 de Cattenom. La morphologie des fissures de fatigue, assez rectilignes, est très différente de celle des fissures de corrosion sous contrainte, moins régulières et parfois ramifiées. Par des analyses en laboratoire, elles sont aisées à distinguer. Compte tenu de la détection de nouvelles fissures d’une part sur le réacteur n° 1 de Penly (corrosion sous contrainte « profonde » dans une zone non sensible à la stratification thermique) et d’autre part sur les réacteurs n° 2 de Penly et n° 3 de Cattenom (fatigue thermique), l’ASN a demandé à EDF de revoir sa stratégie de contrôle vis-à-vis de ces deux modes d’endommagement."

Des inondations simulées en laboratoire pour mieux les comprendre

[ Risque Hebdo n°861, 15/03/2023 ]
Source : Le Monde

"A Lyon, un laboratoire de l’Inrae dispose d’installations créant des flots d’eau d’intensité variable. Des expériences qui permettent d’anticiper différents scénarios et conséquences de ces phénomènes naturels. Le jour de notre visite, deux projets sont à l’étude. Dans le grand canal, deux flux de provenance différente et de débits différents, 35 litres/seconde et 85 litres/seconde, se rejoignent dans un même lit. Il s’agit d’étudier les effets de la confluence de deux rivières quasi parallèles, comme la Saône et le Rhône. Les crues, notamment quand elles se produisent en ville, génèrent souvent des pollutions. Les importantes inondations de juillet 2021 en Belgique ont ainsi entraîné des pollutions aux hydrocarbures et aux micropolluants. « Dans 70 % des maisons, on a retrouvé des traces d’hydrocarbures », rappelle le chercheur. Ce phénomène est justement l’objet de la thèse de Clément Fagour, 24 ans, venu de l’école spécialisée en mécanique des fluides de Nancy. Le doctorant travaille sur « les pollutions causées par les inondations urbaines », et le laboratoire de l’Inrae lui permet d’utiliser la maquette MURI, pour maquette urbaine pour l’étude des risques d’inondation (construite en 2017)."

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