Loire / Saint-Étienne. Risque d’inondations : à la Digonnière, la rivière du Furet va retrouver l’air libre

"Enfoui sous une épaisse dalle de béton, Le Furet retrouvera donc la lumière sur près de 150 mètres, à l’emplacement de l’actuel parking de la Digonnière, qui sera déplacé de quelques mètres du côté de la rue Lissagaray. À ce niveau, les berges et leurs abords seront renaturés. « Au-delà du risque inondation, cela répond aussi à un objectif de reconquête de la biodiversité », insiste Jérôme Boutigny, chargé de mission ouvrages et gestion des crues à Saint-Étienne Métropole. Plus d’une centaine d’arbres et 400 arbustes seront plantés pour stabiliser les berges et les talus seront également repris. Dans le cadre du Programme d’actions de prévention des inondations (Papi) de Saint-Étienne Métropole, ce ne sont pas moins de 11 millions d’euros qui seront investis. Dans cette enveloppe, trois millions d’euros sont dédiés à la découverture et à l’aménagement des berges du Furet. Le reste financera l’aménagement des berges du Furan dans le quartier de Valbenoite et la réalisation de travaux au Gouffre d’enfer."

Loire / Il y a 40 ans, une colline entière s'affaissait à Terrenoire

"Un terrain fragilisé par la construction d'un nouvel immeuble ? La présence de mines sauvages en sous-sol ? Des pluies trop importantes ? Début mai 1983, les questions sont nombreuses pour tenter d'expliquer les causes d'un glissement de terrain qui impacte une colline dans le quartier de Gaillard à Terrenoire. L'incident nécessitera de reloger durablement près d'une cinquantaine de personnes."

Arrêté du 3 avril 2023 portant reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle

" Reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle ont été examinées pour les dommages causés par les mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols."

Sècheresse, une alerte sans précédent

"L'exemple le plus frappant en Auvergne Rhône-Alpes est dans l'Ain, dans la Dombes. Les étangs sont à des niveaux très bas. On estime un déficit de 10 à 20 % de pluie entre septembre 2022 et mars 2023 sur le département. Des restrictions de l'eau ont donc été prises et l'Ain est en alerte renforcée. Dans la Drome, la préfecture a annoncé que le fleuve avait "atteint son niveau le plus bas en 104 ans sur la saison" à cause du manque de pluie. Tous les épisodes récents de pluie restent insuffisants, car trop disparates. Par exemple, il a beaucoup plus dans la Loire, mais très peu en Ardèche qui accuse un déficit de 70 % par rapport aux normales de saison. Dès le mois d'avril, des restrictions d'eau sont mises en place dans 29 communes de la Loire, alimentées en eau par les barrages de Renaison dont le niveau est particulièrement bas. Des arrêtés municipaux sont en vigueur depuis le début du mois pour restreindre les usages de l'eau. Un peu moins de 100 000 personnes sont impactées. C'est pourquoi France 3 Rhône-Alpes a délocalisé son plateau du JT près du barrage de Renaison. "

Sécheresse / la crainte d'un été 2023 encore pire que 2022 dans le bassin du Rhône

"Un risque « très fort » de sécheresse est annoncé dans le bassin du Rhône, pour l'été 2023 notamment dans les départements de la Drôme, de l'Ardèche et de l'Ain ainsi que dans certaines zones de la Loire et du Rhône. Ces observations du bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) "traduisent une situation actuelle préoccupante, avec des niveaux modérément bas à très bas en mars, et présage d’un printemps et d’un été probablement tendus."

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