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"Réaliser un barrage hydroélectrique sur l'une des dernières portions non-aménagées du fleuve, entre Saint-Romain-de-Jalionas en Isère et Loyettes dans l'Ain. Autrement dit, un projet d'un autre temps pour le maire de la commune nord-iséroise qui s'oppose fermement au projet. "Ce qui me gène aujourd'hui, c'est que ce projet a été décidé en 1934. On est en 2023 et on n'est pas capable de faire autre chose que bousiller le dernier endroit naturel du Rhône.", Jérôme Grausi, maire de Saint-Romain-de-Jalionas. Pour Olivier Le Berre, directeur du projet à la CNR, si ce barrage a été imaginé il y a presque un siècle, il reste pertinent aujourd'hui selon lui. "Il s'inscrit dans le mix énergétique. C'est une énergie complémentaire à l'énergie produite par les centrales nucléaires" comme celle du Bugey qui se trouve à quelques kilomètres. En 2018, le coût de ce projet était estimé à 230 millions d'euros. Les études devraient se terminer d'ici la fin du mois d'octobre et seront suivies d'"une concertation publique qui doit durer trois mois". La mairie compte organiser des ateliers d'information dès la fin du mois de septembre, auxquels elle a invité la CNR."
"« La centrale de Cruas est en retrait par rapport à l’appréciation globale de sûreté des centrales en France ». Le verdict de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) à propos de la centrale de Cruas sur l’année 2022 est amer. « Je ne vous le cache pas, je ne suis pas satisfait des résultats sûreté », ajoute Janick Jacquemard, directeur du site. Ce bilan était dressé lors de la réunion bisannuelle de la commission locale d’information (CLI), vendredi 7 juillet. Il ne faut toutefois pas s’affoler. « Il y a eu 27 inspections sur l’année 2022. Il en ressort que le bilan est satisfaisant », indique Nour Khater, cheffe de division de Lyon à l’ASN. On compte ainsi 70 “événements”, dont 14 incidents de niveau 1, soit des anomalies sans conséquences. Les membres de la CLI sont informés rapidement en cas d’incidents dans la centrale, qu’ils surveillent à leur manière. Pour cette fin d’année, il sera question de continuer la maintenance des réacteurs en vue du grand carénage, qui vise à prolonger la durée de vie des centrales. Un plan d’amélioration de la sûreté a été lancé et il semble déjà porter ses fruits : avec seulement trois incidents de niveau 1 en 2023, la centrale de Cruas fait pour l’instant mieux que l’année dernière."
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